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  • Retouches (Toulet, encore)

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    Il s'agit d'un document. Paul-Jean Toulet corrigeant son poème emblématique figurant dans ses irremplaçables Contrerimes, et je veux croire qu'il le fit à la terrasse du Madrid en 1919. Une photo connue atteste modestement de cette hypothèse, sans en attester le détail. Nous lâchons notre liberté d'interprétation à loisir et à vue. Voici le travail à la plume attestant de l'augmentation singulière d'un joyau de la poésie française contemporaine, de la main de son auteur alors malade, se sachant plus que mortel, et qui ne verra pas le fruit de sa liberté publié l'année d'après sa disparition; J'en aime aussi l'idée;

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    et le manuscrit 

  • Shakespeare avant Toulet

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    L'un des vers les plus fameux de Paul-Jean Toulet se trouve dans l'un de ses plus beaux poèmes aussi, qui figure dans le recueil Chansons, et qui commence par cette Romance sans musique : Dans Arle, où sont les Aliscams...

    Le vers est celui-ci : Parle tout bas, si c'est d'amour, / Au bord des tombes.

    Il se trouve que dans la scène I de l'acte II de Beaucoup de bruit pour rien, la comédie de William Shakespeare, Don Pedro dit : Parlez bas, si vous parlez d'amour ou Parle plus bas, si c'est d'amour, selon les traductions. C'est juste une remarque, comme ça, en passant... L.M.

    (Une anthologie de citations de Shakespeare est même parue en 2016 chez Grasset portant ce titre).

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    Quoiqu'il en soit, à Stratford-sur-Avon ou bien à Guéthary, il convient de parler tout bas, si c'est d'amour... Mieux, ne pas en parler mais le faire, c'est tellement bon.