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Pyrénées

  • Arrivato

    Bon, ça y est, il m'est parvenu, ainsi qu'à la presse. Il sera en librairie le 27 de ce mois (première signature officielle le 29 à Cultura/Anglet).

    Réservez-le auprès de votre libraire. On en reparle bientôt.

    (Je l'ai aussitôt relu pour me livrer à une chasse à la coquille. Je n'en ai trouvé aucune parmi ses 190 pages.  À la bonne heure).

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  • Petit éloge amoureux...

    Voici ce que mon éditeur publie ce matin sur son compte Instagram :

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  • Osmin & Cie, prénom Lionel

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    Je ne suis pas peu fier d'avoir rédigé les 64 pages du premier magazine du négociant hédoniste en vins du Grand Sud-Ouest Lionel Osmin (& Cie). Il paraît, il est beau, il est riche, gouleyant, friand, convivial, sympa, généreux, très très Sud-Ouest, et il est gratuit. C'est bien plus qu'un catalogue pour les nombreux vins proposés par l'enseigne paloise. C'est la première version de l'expression d'un art de vivre certain. J'ai mis mon coeur à l'écrire, si cela peut se dire. L.M.

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  • Petit éloge amoureux du Pays basque

    Capture d’écran 2023-01-13 à 12.18.18.pngIl est certes trop tôt pour évoquer cela, mais puisque les sites marchands proposent de le pré-commander, je vous montre les "prière d'insérer" de l'éditeur de mon prochain livre, trouvés ce matin sur les sites divers comme la fnac, amazon, Babelio (ce dernier donne un texte plus touchant, mais les deux sont signés de mon éditeur chez Privat, Christian Authier). Patience jusqu'au 27 avril, jour de sortie de mon (très subjectif) Petit éloge amoureux du Pays basque.

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  • Vivement le 13 janvier

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    Je tombe à l'instant sur l'annonce de la parution de mon prochain livre en surfant sur la Toile, à la recherche d'une référence bibliographique. J'ignorais qu'il était déjà signalé, notamment sur les plateformes de vente comme FNAC, Decitre, Amazon, etc. Il en va des livres comme des maillots de bain ou des manteaux : on achète les premiers en hiver et les seconds en été, lorsqu'ils apparaissent aux vitrines. Il en va ainsi de tout, au fond, sauf des fraises des quatre saisons qui naissent sous serre. Anticiper, cela me connait. Le métier de journaliste consiste aussi à avoir un temps d'avance, ne serait-ce que pour des questions de dates de bouclage. Sauf que là, il faut attendre. On peut juste réserver, pré-acheter (directement sur le site de l'éditeur, d'ailleurs). Bien, puisque ce n'est plus un secret, voici ce qu'en dit, justement, mon éditeur => Le Bruissement du monde À présent, il me tarde de distribuer le faire-part de naissance du petit dernier... L.M.

  • Marie Blanque

    Capture d’écran 2019-10-06 à 22.07.32.pngPeyros, c’est pierreux, en Gascon. Cela évoque l’aride, le sec, l’absence de douceur mais la présence d’un caractère. Du côté de Madiran, Peyros désigne un domaine acquis par la famille Lesgourgues en 1999.

    Château Peyros représente la typicité absolue d'une appellation à la réputation rustique, cependant adoucie, taillée au fil du temps par un savoir-faire comme une caresse sensuelle et intelligente. Il y a à la fois le respect de la matière de base, l'ADN de l'AOC, et le souci de progresser, sans exclure la fantaisie d'une tangente, comme avec cette nouvelle cuvée quasi confidentielle.

    Cette recherche constante fait aujourd’hui du madiran de Peyros une empreinte digitale, un mot de passe, un sésame pour tout amateur d’authenticité préservée et néanmoins revisitée avec tact et talent, donc.

    Chez les Lesgourgues, on aime passionnément les arts et on est aussi artiste, comme Emmanuel, l’un des enfants de Jean-Jacques et Anne-Marie. Ce dernier souhaitait retrouver les flaveurs de son enfance béarnaise, précisément celle de ses randonnées en vallée d’Ossau, vers le col de Marie-Blanque, (du nom béarnais donné au Percnoptère d'Égypte, ce petit vautour blanc à tête jaune et au bout des ailes noir que l'on observe dans le ciel pyrénéen aux côtés des vautours fauves), et puis l’atmosphère précieuse de la pause casse-croûte avé la saucisse sèche de chez Abadie et fille, l’ardi gasna, soit le fromage de brebis de Joseph Casette, et un madiran de fortune.

    Corinne Lanyou, est responsable d’exploitation depuis 2009 de Peyros (certifié Terra Vitis en 2018). Elle connaît le domaine cep par cep sur le bout des doigts et des narines. Avec Emmanuel, elle a travaillé à la re-définition d’une saveur enfouie dans la mémoire la plus précieuse, celle des sensations fondamentales de la jeunesse. En dégustant toute l’appellation, ou peu s’en faut. En cheminant, caminando, afin de sculpter pas à pas le profil recherché. Une sélection parcellaire, largement ensoleillée, de Tannat exclusivement, s’imposa comme une évidence. La suite appartient au savoir techno-sensible d’une vinification aussi précise que l’emploi du temps d’un horloger genevois, à des extractions et à des remontages d’une grande finesse, à des cuvaisons longues comme un jour sans vin (c’est interminable), à une filtration en dentelle, tout cela pour produire 6 000 bouteilles à peine de l’édition 1 de Marie-Blanque (millésime 2016), ou le rêve d’Emmanuel devenu réalité.

    L’artiste signera un dessin original à chaque « édition », terme emprunté à l’univers du livre, qui libère la parole oenophile, réunit deux mondes, plante une passerelle nécessaire. Marie Blanque n°1, qu’on se rassure, est un vin d'accès simple comme une boutanche sérieuse de copains de bon goût. Décalé en regard de la gamme Peyros à laquelle l'amateur est habitué, car c’est concentré, mais friand comme d’habitude, quoique davantage « oxymorique » : doté d’une simplicité complexe, d'une force tendre et comme contenue, d'une puissance douce, d'une désarmante longueur, d'une énergie persistante. Sa sapidité, sa « buvabilité » (terme bobo usité à Paris XI), en font un vin complice, un vin au fruité soutenu, que j'imagine assez bien pour escorter une côte de boeuf.

    Et, vous savez quoi ? Marie Blanque a été élu Vin Ambassadeur de l’appellation Madiran pour 2020 (à l’issue d’une dégustation à l’aveugle par les œnologues de l’appellation, les vignerons et un panel de consommateurs). Sa robe est profonde et sans concession chromatique. Pour mémoire, le nez, gourmand, évoque aussitôt les baies rouges et noires du sous-bois de l’automne qui s’annonce tout seul, comme un grand. La bouche est ample, gourmande, concentrée, à la fois griottée et profonde, dotée de notes de mûres cueillies tout à l’heure, avec une touche épicée. Et d'un retour en grâce des bonheurs simples : c'est gorgé, juteux, généreux en diable. Enfin, la longueur serait celle d’une soie capable de choper une truite fario tout là-haut, du côté du col de Marie-Blanque. Là où Emmanuel sait. L.M.

    12,50€ le flacon, c'est cadeau !

  • La page de Rita

    Capture d’écran 2019-02-15 à 12.42.31.pngJe pensais l'avoir signalé ici, mais non. J'eus la surprise au coeur de l'été dernier de découvrir un papier élogieux et délicieusement tardif sur l'un de mes livres paru fin 2001 et qui, finaliste du Prix Goncourt de la Nouvelle, manqua cette distinction d'un cheveu. Le voici - il est signé Rita, blogueuse littéraire - et si cela vous incite, hâtez-vous, car le bouquin est en voie d'épuisement chez l'éditeur, lequel n'envisage pas de le réimprimer ou de le reprendre en format de poche dans La Petite Vermillon =>  Les Bonheurs de l'aube

     

     

  • Des âmes simples

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    L'occasion est trop belle : le superbe livre de Pierre Adrian, paru en 2014 aux Équateurs, reparaît en folio. Je m'autorise la re-publication du bien que j'en disais brièvement ici même le 19 octobre 2017 :

    https://bit.ly/2x7Lk7k

    Que ceux qui n'ont pas encore lu Des âmes simples, de Pierre Adrian, publié aux Equateurs par l'ami Olivier Frébourg, saisissent l'occasion de le faire, avec l'attribution - hier -, du (très enviable) Prix Roger-Nimier à ce jeune auteur de 26 ans, pour son splendide récit (davantage que roman), d'une austérité et d'une vérité stupéfiantes. L'univers de frère Pierre, curé dévoué en vallée d'Aspe, conscience de tant d'âmes qu'il aide à être, l'atmosphère de l'abbaye de Sarrance, le quotidien des habitants désoeuvrés, aux "vies minuscules" (écrirait Pierre Michon), vivotant dans des villages oubliés, la beauté de la nature, la force du silence, la foi, l'écoute... L'humanité enfin, qui se dégage  de ce texte écrit dans un style épuré et d'une hiératique sobriété, force le respect. Un grand livre, que j'ai déjà pas mal offert, d'ailleurs. Faites passer! L.M.

     
  • piocs

    IMG_20180812_122457_resized_20180812_122538992.jpgCapture d’écran 2018-08-12 à 12.14.59.png

     

    IMG_20180806_105836_resized_20180812_122833640.jpgIMG_20180806_175942_1_resized_20180812_122548999.jpgIMG_20180808_202559_resized_20180809_114620048.jpgJean Rolin (*), auteur du « Traquet kurde » (POL) avoue à Pascale Nivelle, qui brosse (bien, comme d'habitude, depuis ses années Libé) son portrait pour "M/Le Monde", que sa « bible » est l’ouvrage de l’ornithologue James Bond au sujet des oiseaux des Antilles et des Bahamas (attaque et début du papier ci-dessus).

    La mienne (je me permets) est plus casanière, puisque c’est « le Peterson » comme on dit dans le milieu des barjots de piocs. : « Le Guide des oiseaux d’Europe », de R. Peterson, G. Mountfort, P. Hollom et P. Géroudet (photo).

    Mais, j’avoue que lorsque j’ai acheté le guide de James Bond sur l’île de Petit Saint-Vincent (archipel antillais des Grenadines) le 27 mars 1991 (celle de l’achat de mon premier Peterson – puisqu’il en faut également un dans la voiture, et un troisième au cas où... Quoi ? -Non, rien... date du 24 mars 1978 – j’avais dix-neuf ans et encore toutes mes dents), je n’ai pensé qu’à l’agent secret de Sa Majesté, et pas aux jumelles que ce J.B. là, à l'esprit sûrement blended, devait avoir pendues au cou à longueur de journée.

    Reste que le moineau ne piaille plus beaucoup aux terrasses parisiennes, où je me trouve pour trois jours depuis hier soir, mais qu'il prospère, joyeux, au bord de l'Adour, vers le petit port de plaisance avant La Barre, et les femelles y sont plus audacieuses que les mâles pour venir chiper à même les doigts les miettes que nous leur donnons au restaurant Le Poisson à voile...

    Je me suis néanmoins réjoui ce matin, tôt, d’apercevoir un faucon crécerelle en maraude au-dessus du Jardin des Plantes. Moins d’y observer l’arrogance grandissante de corneilles noires toujours plus nombreuses -et pour cause, comparable à celle des goélands argentés sur les plages atlantiques comme celle des Cavaliers, l'autre jour, aux abords des serviettes et au couchant, lorsque le monde s'en va (mais pas que). Car, l'évocation de ce James Bond là me donne l'occasion de dresser la liste des piocs vus ces derniers jours.

    J’y ai encore regretté le désensauvagement des étourneaux, lequel confine à celui des palombes (pigeons ramiers), grasses comme des notaires balzaciens, mais qui ne se mêleront jamais aux bisets, aussi dégénérés que bigarrés.

    J'ai enragé à la vue des cadavres de deux cigognes blanches, à Lasse (près de Saint-Jean-Pied-de-Port), sans doute flinguées par un petit (ou un gros) con avide de cartons faciles sur une espèce aussi protégée que gracile...

    Hier encore, en passant dans le Tarn-et-Garonne (du côté de Saint-Antonin-Noble-Val), puis aux abords du Quercy truffier (Lalbenque, etc), et avant-hier surtout, en montagne douce car basque (vers Iraty, et Valcarlos aussi), je savourais la vue de couples de milans noirs, de quelques royaux également, des vautours fauves se rassemblant pour une hypothétique curée sur une (désormais rare) brebis crevée - eu égard aux fulgurants progrès vétérinaires, je vis quelque perdrix - grise ! au bord de l’autoroute du retour, et rouge sur place, pas loin des Aldudes (lâcher?).

    De nombreuses buses variables, plantées sur des piquets de clôture, semblaient vouloir baliser la route de Roncevaux via le col d'Ibañeta. Sans doute digéraient-elles, repues, quelques mulots et autres rainettes, ou bien elles chassouillaient d'un oeil mi-vif et à faible hauteur.

    J’ai eu le bonheur d’observer un balbuzard pêcheur au-dessus de la Nive de Baïgorry, aperçu un seul martin-pêcheur, ai rêvé de voir un cincle plongeur - mais non, senti que les hirondelles de cheminée étaient pressées de partir, accrochées aux fils électriques d'Erratzu, en Navarre, vu de rares tourterelles des bois au vol traçant de sarcelle, en bifurquant vers Chiberta (Anglet).  

    Je ne pus (toujours pas) me résoudre à la vue devenue si banale de palombes partout, jusqu'ici, et là, lors que nous les attendions comme le Messie, que nous les espérions début octobre (du verbe espagnol esperar signifiant à la fois attendre et espérer), le coeur battant la chamade... Mais ça, c'était avant les bouleversements biologiques engendrés par le réchauffement de la planète, lequel aura la peau de toute migration, et de toute chose sensible.

    J'ai senti l’émotion de Jean Brana (une autre espèce de J.B.) lorsqu’il parlait des bouvreuils, des mésanges bleues et des chardonnerets qui fréquentent son vignoble pentu d’Irouléguy certifié HVE (Haute valeur environnementale), ou bien de ses pigeons voyageurs, qu’il s'en veut de négliger, tant le travail de la vigne l’accapare (ça débrouissaillait à tout va, avec son neveu Adrien, cette semaine).

    Les huppes fasciées semblent bien se porter. C’est bon signe. En « lisant » une rivière accorte - un affluent de l’Aveyron -, hier à l’heure du pique-nique composé de produits ibériques achetés dans une venta à taille humaine, à Dantxaria, et avant d’y plonger, je vis des ablettes. Elles figurent un marqueur écologique, comme les écrevisses vernaculaires, la sauterelle verte ordinaire, le phasme, certains papillons de nuit (mais je n'y connais rien en chasses subtiles nocturnes)... Leur présence signe une tranquillité naturelle, tant ces êtres sont fragiles et détestent à mourir la pimpante gamme des saloperies signées Monsanto (entre autres nuisances).

    Alors j’ai plongé de plaisir dans l'eau vivifiante, comme je le fis quelques jours plus tôt dans un torrent proche d'Estérençuby, après avoir copieusement déjeuné à l'auberge Carricaburu (père - ou plutôt mère : c'est elle qui officie en cuisine tandis que son époux agit, agile, en salle. J'avais somptueusement déjeuné la veille à l'Auberge d'Iparla, tenue par leur talentueux fils Stéphane, à Bidarray)...  

    Et plongeant, je criais le feu de mon bonheur d'être sur cette terre dans cette eau sous un ciel d'oiseaux. L.M.

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    (*) Nous avons aimé lire son Journal de Gand aux Aléoutiennes, sa Ligne de Front, son Vu sur la mer, sa Frontière belge, ses Zones, et même son Dinard (avec des photos de Kate Barry), à leur parution.

    Autres photos : la Nive à Saint-Étienne-de-Baïgorry. Ligne de montagnes depuis le col d'Odixar (Iraty). Le vignoble de Jean Brana depuis la terrasse de l'Arradoy (Ispoure).

     

  • Dossier Pays basque

    Je signe les 12+2 pages (et quelques photos, dont la couv. locale) consacrées au Pays basque gourmand dans L'EXPRESS qui paraît ce matin.

    À lire notamment : une longue randonnée savoureuse et zigzagante, de l'océan (La Chambre d'Amour, à Anglet) à la montagne (Iraty, et Larrau, en Soule). Un portrait de Cédric Béchade, chef de l'Auberge basque à St-Pée-sur-Nivelle. Un autre d'Éric Ospital, charcutier-salaisonnier à Hasparren. Un autre encore de Dominic Lagadec, encyclopédiste du sagarno (le cidre basque). Et enfin une brassée d'adresses de tables et d'hôtels (tous testés), sur la Côte et à l'intérieur du Pays.

    Aux kiosques, citoyens! Et vive la presse écrite print. L.M.

     

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  • Ciao Didier...

    Didier Sorbé, photographe pyrénéiste de grand talent, a été retrouvé sans vie hier matin, à genoux, appareil photo en mains, en Vallée d'Ossau, près du lac de Moundelhs. Pensées pour Hélène, sa femme. L.M.

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