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Canneries

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Je viens de passer quelques minutes, son coupé, sur un "réseau social" qui m’assaille de mini-vidéos en provenance du Festival de Cannes qui a cours, où l’on voit défiler des êtres suffisants, imbus, si sûrs d’eux, qui lévitent plus qu’ils ne marchent lentement vers un escalier couleur sang de boeuf ou le long de couloirs chics bordés de gardes du corps à la mine rogue, ils sont beaux ces êtres intouchables et bien vêtus, ils agitent ridiculement une main vers une foule d’esclaves volontaires qu’ils ne voient pas car un mur de photographes la masque, ils signent à la hâte des autographes - sans le moindre regard vers des coeurs qui palpitent - avec un sourire d’une générosité si insincère, se prêtent de bonne grâce au jeu débile des selfies... Et je me suis dit mais que signifie cette mascarade annuelle. Y aurait-il d’un côté des gens au-dessus de la mêlée (acteurs, actrices) et de l’autre un public d’arène romaine, de foire du trône, d’indigence choisie. Alors j’ai changé de pièce, j’ai fouillé dans mes DVD, et je me suis envoyé « Taxi Driver » direct. Scorsese 1976, De Niro, Foster, Keitel ; du lourd, du vrai. You’re talking to me ?..  L.M.

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