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    12.IX.1979. Ça ne me rajeunit pas... Voilà quarante-cinq ans jour pour jour, Saint Apollinaire - je me souviens de m'être dit : c'est un bon signe, garçon (tu parles !..), ce 12 septembre là, je publiais mon premier livre, « L’aube froissée ». Des poèmes mélancoliques, écorchés certains, sanguinolents par métaphore, sur l’amour déçu – le premier de l’existence ; l’adolescence en fuite, le givre consolant des aubes de novembre qui galvanisent le corps, les vols d’oiseaux de passage qui réconfortent l'âme, la découverte d’une langue, celle de René Char, qui illumine la porte étroite de l’entrée dans la vie d’homme. J’avais vingt ans et des poussières. Aujourd'hui que je renie ce maigre coup d'essai en ne le mentionnant plus dans la page "du même auteur" de mes récents ouvrages, je m'interroge... J’étais étudiant à Bordeaux et je m’ennuyais, loin des barthes de l’Adour, de la présence capitale de mon grand-père et de celle de mon chien. Je les retrouvais chaque vendredi soir à la descente du train, après le rite d’Apostrophes et les petits plats de maman servis sur un plateau devant la télé. Les femmes n’étaient encore qu’une idée vague et j’en manquais, mais je surfais. Quarante-cinq ans... Promis, dans cinq ans, je ferai une fiesta, poétique et gaie. L.M.

    La "4 de couv." :

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  • Matinée douce

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    Après avoir dévoré dès potron-minet (et comme chaque jour pour escorter quelques double express avec un croissant Picard : 10 mn au four et hop !) la presse quotidienne, hebdomadaire et magazine parue cette nuit ou il y a peu (*), j’écoute le nouvel album de l’immense David Gilmour, « Luck and Strange », aux mélodies d’une douceur aiguë qui conserve avec une mélancolie étudiée des accents Pink floydiens (ça se dit ?), tout en entamant le fascinant dernier roman de Sandrine Collette, car sa plume me captive depuis « Des nœuds d’acier » (dont j’avais rendu compte en 2013 dans Télé 7 jours). Sa « Madelaine avant l’aube » est âpre, sobre et puissante dès les premières pages (première sélection Goncourt, d’ailleurs...).

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    Je feuillette en même temps une nouveauté Ulmer reçue cette semaine (un éditeur que j’aime suivre), « Mangez néolithique », ouvrage sérieux et pragmatique, pratique même avec ses recettes pour doper la santé. Loin de notre chouchou (littéraire) sur le motif, « La cuisine paléolithique », du grand Joseph Delteil. Coquetaile... L.M.

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    (*) Je recommande le passionnant entretien croisé des rejetons Bernanos, Péguy et Claudel, mené par Clotilde Hamon-Castéran (Famille chrétienne), la nouvelle chronique (hilarante car caustique) de Bertrand de Saint-Vincent consacrée à, ou plutôt concassée sur Lucie Castets (Le Figaro magazine), celle, toujours brillante de Abnousse Shalmani sur le sort tragique des Afghanes (L'Express), et la reprise d'un portrait de Delon par Jean Cau - ça date mais c'est encore succulent (Paris Match). Sans oublier le spécial vins annuel du Point