ça bouge là-bas
Mais avons-nous suffisamment conscience de la force tellurique que signifie l'alliance de l'armée égyptienne avec le peuple en révolte?
Reconnaissons-nous le rôle peut-être décisif des réseaux sociaux et de cette belle arme offensive aux ailes blanches qu'est l'Internet?
Et tout cela sans l'ombre sinistre et mortifère d'anachroniques barbus!
Ressentons-nous assez profondément le sentiment de vivre des moments historiques, de Tunis au Caire et ailleurs demain?
Sana'a peut-être, Tripoli j'en doute, mais pourquoi pas puisque la contagion de la liberté gagne du terrain?
La Chine s'enferme, c'est le signe. Le chant du Signe.
Commentaires
Le chant du signe, lui, bien sûr. Belle trouvaille. Tout est symbole. On ferme le net. C'est donc signe que ça dérange, que c'est liberté, que c'est transgression. Nous sommes tous des Tunisiens ! Le monde arabe est certainement en train de donner une leçon de liberté à l'Occident rabougri, recroquevillé. Et Marine qu'est-ce qu'elle dit ? Elle sombre, la Marine... Coulée
Puisque je suis née en Algérie, tout ce qui se passe dans les pays du Maghreb me touche encore, je ne peux m'empêcher d'avoir de la tendresse pour ce peuple, jamais de haine, ils ont obtenu leur indépendance, à terme c'était inévitable. Ils sont retombés sous le joug des dictateurs et des corrompus.
Si internet et tous les moyens modernes de communication permettent d'avoir la liberté de parole et de faire une révolution, alors vive internet, mais rien ne se ferait sans un désir profond de liberté. En Algérie, il y a 50 ans, il n'y avait pas d'ordi, et le téléphone arabe fonctionnait très bien.
=> comme fou : J'ai bien peur que la fille Le Pen (je ne peux pas me résoudre à la nommer autrement, car ma propre fille, mon Trésor d'Amour, porte le même prénom qu'elle), soit en train de continuer de grimper dans les sondages...
=> Claire : moi aussi je suis né "là-bas" (Oran, 7.XI.58) et je partage entièrement votre sentiment. (Votre allusion au téléphone arabe, ancêtre de l'Internet, m'a fait beaucoup rire).
MAIS il faut continuer de se méfier des barbus (les Frères musulmans sont aux aguets, à l'affût, silencieux, prêts à sauter... sur le pouvoir).
Nous sommes tous, un peu, beaucoup, nés par là-bas, non ?... (Mare nostrum)
Oui, enfin plus ou moins. Tu es d'où, toi, Claude?
Personnellement, ma famille s'est re-constituée à Oran dans les années 1830 (et jusqu'en 1962, donc), à partir d'origines napolitaines, andalouses, juives de Tetouan et lorraines.
J'ai eu l'immense chance de vivre en Algérie pendant 20 ans, je suis née le 10 novembre 1942 dans une toute petite ville près de Médéa, Berrouaghia, j'ai vécu longtemps à Miliana, toujours dans l'Algérois, d'origine espagnole par ma mère, andalouse et catalane, Béarnaise, Alsacienne, savoyarde par mon père, que des peuples soumis !! L'Algérie était un creuset magnifique, où cohabitaient avec harmonie toutes les origines, j'ai gardé de là bas, la cuisine, la joie de vivre. Je vis où? En Bretagne, mais c'est pas mal aussi.
J'ai toujours un peu mal lorsque je vois des reportages sur ce pays, une jeunesse désoeuvrée, la misére, ce pays qui regorge de richesses, il va où l'argent du pétrole, du gaz? Mais bon, c'est par la collaboration de la population qu'un dictateur peut être dictateur, si le peuple refuse, les dictatures tombent, la preuve en Tunisie, mais à condition de ne pas tomber comme vous le dites sous le joug des barbus, ce serait pire.
Oh, je dois être un peu juif errant sur les bords, ça m'étonnerait pas... Je fais allusion surtout à notre naissance culturelle...
je ne suis pas certain, mais vraimernt pas du tout, que ce qui se passe soit "la contagion de la liberté". et même si ce qui a prévalu jusqu'à présent n'était pas la liberté, enfin au sens ou la nature humaine souhaite qu'elle soit. Ce qui guide le monde c'est d'une part l'eau et d'autre part la céréale. A partir de cela tout est possible pour les forces du mal! et le pétrole vient après et entre tout cela, tout est "travaillable".