Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Fils à Jo

 

Touchant, tendre, délicatement bourru, Le fils à Jo est un film  chargé d’émotion (qu’est-ce que j’ai pleuré, dis donc ! Mais il y a des jours lacrymaux comme çà et puis des films comme çà aussi). Bien sûr, le scénario est plein de grosses ficelles, on s’attend à presque tout ce qui suit, le rugby de village et ses clichés sont tous réunis, il n’en manque pas beaucoup. Mais la surprise vient d’ailleurs. Le film est une ode à l’amour  d’un père pour son fils, un chant d’amour filial en retour ; une déclaration d’amour tout court. Inutile de parler du culte de l’amitié et de la philosophie du rugby comme mode de pensée, d’agir et de vivre en somme (je n’aime pas le mot religion accolé à cet « état d’être »). Bien sûr ni Gérard Lanvin, ni Olivier Marchal n’ont l’accent du Tarn et lorsqu’ils s’emportent ou qu’ils en font des tonnes, c’est même l’accent parisien qui s’attable. Mais c’est préférable à un accent d’emprunt, façon Montand ou Auteuil sur du Pagnol : c’était grotesque, souvenez-vous.  Karina Lombard est belle et captivante. Jérémie Duvall, le gamin qui joue Tom Canavaro est fin, sensible. Vincent Moscato est quant à lui formidable et l’atmosphère bon enfant, mêlée aux brumes matinales de l’automne, sent bon le bonheur simple. Alors on adore. Comme on avait déjà aimé Petits bruits de couloir, le livre de Philippe Guillard, lequel a quand même sorti cette phrase inoubliable : La troisième mi-temps est au rugby ce que la balle est ovale.

Commentaires

  • Qu'est-ce qu'il me fait plaisir ton texte, Léon. Moi aussi j'ai pleuré. Et j'ai aussi beaucoup ri. Et mes filles sont allé le voir avec leur grand-père et tout le monde était hilare en sortant du ciné...

  • Ri, bien sûr, j'ai beaucoup ri hier soir, avec mon fils (qui joue n°15), et après on s'est fait un bon petit gueuleton tous les 2 dans un napolitain de folie : le bonheur, tu vois le truc?.. (et j'ai pensé à toi et à tous tes potes, pendant le film, si si)

  • Sauf que je ne suis pas certain qu'on puisse monter une équipe. Encore que...

  • Tout à fait d'accord avec cet article. J'ai vu "Le fils à Jo", j'ai adoré, j'avais le sourire plaqué sur le visage et la larme à l'oeil. Lanvin est pour moi le plus grand acteur actuellement, il arrive et il remplit l'écran, quant à Moscato il est remarquable. Un signe qui ne trompe pas sur la qualité d'un film, pendant le générique de fin, les spectateurs ne se levaient pas, nous n'avions pas envie de partir. Le rugby n'est qu'un prétexte dans ce film, dire "Je t'aime" à son enfant, voilà le but du film.

  • Claire, je ne vous connais pas mais c'est exactement ce que j'ai ressenti. Et ensuite aller dîner avec son fiston qui joue arrière, putaing, Léon, c'est du bonheur ça, t'as raison Léon.
    En fait, Claire et Léon, vous auriez du aller avoir le film ensemble, non ?

  • Je ne vous connais pas Claire, mais comme fou a raison : il nous faut revoir ce film tous les... trois. Et j'invite aussi pierrot la tombal, rugbymane, leo nemo et qui voudra de mas.
    ¡Hombre bebe porque la vida es breve!

  • Vous devriez aller revoir le film ensemble... Et tout serait dit.

  • L'ai vu hier soir. Ce n'est pas vraiment du cinéma, le scénario est aussi léger que mon espoir de richesse. Mais il y a une tonne de tendresse...
    J'en dirai plus sur mon esprit...

Les commentaires sont fermés.