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Holorimes

Étonnamment monotone et lasse

Est ton âme en mon automne, hélas !

Louise de Vilmorin

 

 

Commentaires

  • Une perle...
    Tiens d'ailleurs, Léon, faudra que je te parle d'une truc qu'on a écrit avec Benoit, et qui est un hommage détourné à ton blog plein d'idées...

  • Eh bé, tu me diras de quoi il s'agit -et d'avance, je vous remercie tous les deux.

  • On parlera de ce projet qui vient d'aboutir (je relis les épreuves finales, le BAT et tout ça) autour d'un cassse-croute tous les trois, le livre en mains propres...

  • On parlera de ce projet qui vient d'aboutir (je relis les épreuves finales, le BAT et tout ça) autour d'un cassse-croute tous les trois, le livre en mains propres...

  • Quand tu veux, garçon!
    Tu sais où me trouver.
    Et bon dimanche à toué.
    Vive l'Aviron!

  • Cher Léon, vous devez aimé tendrement la mer pour que le mouvement de ses vagues vous devienne parole. Ainsi les mots s'arriment à l'oreille et vous tirez la longue chaîne de l'encre. (Bonnefoy avait préféré "de l'ancre" !)
    Et justement dans ce recueil, quelques fragments pour vous :
    "On dit
    que des barques paraissent dans le ciel,
    Et que, de quelques-unes,
    La longue chaîne de l'ancre peut descendre
    Vers notre terre furtive.
    L'ancre cherche sur nos prairies, parmi nos arbres,
    Le lieu où s'arrimer,
    Mais bientôt un désir de là-haut l'arrache,
    Le navire d'ailleurs ne veut pas d'ici,
    Il a son horizon dans un autre rêve.
    (...)
    Dans l'étrange pays où l'on naît et meurt.
    Mémoire d'autres heures que les combats,
    Mémoire de paroles réprimées,
    Mémoire de la douceur qui est obscure
    comme le vin qui alourdit la grappe,
    Mémoire de l'aperçu mais incompris
    et de moments trop brefs d'affections gauches."

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