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Mardi

Capture d’écran 2019-01-08 à 23.09.48.pngJe saisis Mardi, de Herman Melville parce qu'il se trouve devant mes yeux, et lis à haute voix l'incipit. C'est un piège. Après cela, je défie quiconque de ne pas se sentir embarqué. C'est parti (bonheur du soir) :

Nous voilà partis! Les basses voiles et les huniers sont établis, l'ancre tapissée de coraux se balance au bossoir et les trois cacatois se gonflent à la brise qui nous suit au large, comme les abois d'une meute. La toile se déploie, en bas, en haut, renforcée de part et d'autre de nombreuses bonnettes; si bien qu'à la fin, comme un faucon qui plane, nous ombrageons l'océan de nos voiles et, dans un ballottement, nous fendons l'onde amère.

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