Sacrés caractères
La police des caractères reste ma préférée.
J'apprécie son autorité sur la chose jugée publiable.
Elle met de l'ordre dans l'écriture depuis des siècles en jonglant avec vingt-six lettres.
Lorsqu'elle est grande, elle devient lisible de loin, confortable de près, repose les yeux qui peuvent regarder ailleurs, entre deux pages...
Ces caractères-là n'ont rien de mauvais. Que du bon, sommes-nous tentés d'ajouter...
Il y a un an je me retrouvai pour la première fois en format de poche (avec Le Parler pied-noir qui passait de Rivages à la Petite Bibli Payot/Voyageurs).
Voici que je me retrouve aujourd'hui en Grands Caractères, soit en corps 18 - à l'intention de ceux qui peinent à lire de plus petits : Chasses furtives (mon premier roman) existe désormais sous trois formes : en version livre classique, en version e-book, et aujourd'hui en version Grands Caractères, en compagnie d'autres titres publiés par Passiflore (*). Qu'on se le lise... L.M.
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(*) La vie plus un chat, de Chantal Detcherry, L'Effacement, de Pascale Dewambrechies, La carapace de la tortue, de Marie-Laure Hubert Nasser, L'Enfant roman, de Fabienne Thomas.