Pourquoi ils vont voir des corridas
La question méritait (enfin) d'être posée, de s'intéresser à ceux qui peuplent les gradins et non plus seulement à ceux qui jouent leur vie dans l'arène. Ce collectif d'auteurs (textes réunis par Marc Delon, éd. Atlantica) où l'on trouve notamment Francis Marmande, Florence Delay, François Zumbiehl, Guy Lagorce, Jean-Marie Magnan et de nombreux anonymes (instituteurs, kinésithérapeuthes, retraités, collégiens...), exprime les motivations de deux millions de personnes qui vont aux toros en France chaque année. Ce n'est pas rien. J'y ai apporté ma petite pierre, puisque l'éditeur m'a demandé s'il pouvait reprendre un court texte intitulé Invincible, déjà paru dans Philosophie intime du Sud-Ouest (Les Equateurs) et qui évoque ma fille. Le voici :
Commentaires
Salut l'ami...
A l'occasion d'une hypothétique (furtive ou non) rencontre, j'aimerais beaucoup que tu m'entretiennes de cette passion qui, je m'en aperçois, représente probablement notre seul désaccord.
A bientôt,
Sylvain.
Ce sera avec un double plaisir : se rencontrer et parler de tauromachie, même si, par expérience, évoquer cela se révèle souvent vain. Mais je ne tente jamais de convaincre et encore moins de justifier; seulement d'expliquer si l'émotion peut s'expliquer...
(clin d'oeil en levant mon verre d'Aligoté)
E per me uno bicchiere di Falanghine (vino bianco) di Ischia isola, fatto per Antonio Mazzella. Dopo altro bicchiere (anche bianco) de Biancolella, da qua : bruto ma autentico. Salute!