Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les Oblongues de Richard Escot

C'est une plume. Grand reporter à L'Equipe Magazine, Richard Escot nous donne -après tant de livres consacrés au rugby- un magnifique recueil de cairns, ces tas de pierres qui balisent un sentier de randonnée en montagne. Titre : Les Oblongues (Atlantica). Le rugby est leur sujet, l'amitié leur credo, le rebonds leur relance, la digression leur effet de style, l'envoûtement leur signature générale. Dénominateur commun : l'esprit, l'état d'âme d'un sport tellement au-delà du sport (on ne le dira jamais assez) et la fraternité des hommes qui vivent pour donner, sur les stades, un surcroît d'existence, de sens, de sel, à leur vie. Car il arrive que l'on naisse (surtout sous la Loire mais pas que, pas que!), avec un coeur ovale qui palpite plus fort le samedi à l'entraino et le dimanche sur la pelouse. Il arrive aussi que l'on vive rugby, que l'on pense rugby, que l'on ovalise sa vie, que l'on fasse de ses jours et de ses nuits une ode oblongue schtroumpfée au XV (ou au XIII, voire au VII). Cela s'appelle l'état d'esprit. Etre rugby. Comme on est peintre ou pianiste. Escot est né chantre, reporter-écrivain du rugby. Ses histoires, un beau pack sous la couverture de son dernier opus, sont un superbe hommage, sensible, généreux, talentueux; une déclaration d'amour. Allez-y et revenez en parler ici, té! B(l)anco!

Commentaires

  • De lui j'ai tout lu ou presque, je le sais érudit à ne pas croire, son livre de chevet du moment ( il me fait la grâce depuis quelques temps d'une lettre par semaine, mais non je ne la ramène pas, je suis heu-reux, comme un gamin, le rugby c'est l'enfance, c'est proustien comme disait la Fanny Ardante, et voila ) et donc son livre de chevet du moment, l'Ethique de Spinoza. Il a un sens du portrait rare. Du souffle et c'est vrai que ses oblongues est , de son avis même, son meilleur livre. après je n'ajouterai rien, vous avez déjà tout dit.

    Cette manière d'être rugby, Pierre Sansot l'explique à merveille dans le rugby est une fête.

  • Ptin! C'est dingue! J'ai l'Ethique là, là, té! à 4 centimètres! Je me la lis chaque jour, dès le matin entre deux cafés. Ce soir, Le Monde de la philo offre pour moins de 10€ -tiens-toi bien : L'Ethique, le Traité de la réforme de l'entendement et Lettres. Un cadeau maousse! Je l'ai pris pour mon fiston quand il sera en Terminale (pour l'heure il pense surtout à ses crampons lorsqu'il joue demi de mêlée et aux filles : premiers émois. Son prénom? Robin. Normal, donc : Robin d'Emoi...). Donc Escot : je savais votre amitié, enfin : je la devinais. Je m'en réjouis. Un de ces quatre, tu me le feras rencontrer, le gonze, d'acc? Un abrazo fuerte et re-BRAVO pour tes 2 nouvelles, lampées-dégustées con mucho plazer... j'irais voir le Sansot tantôt, car là, c'est fermé à la pharmacie à l'enseigne de L'arbre à Lettres...

  • Tes compliments...me vont droit au coeur. on va arrêter de se lancer des fleurs, à force java finir par jazzer, mais tes bonheurs de l'aube...vraiment....pour le reste, Ami c'est beaucoup dire, enfin c'est surtout un peu trop présomptueux pour, en tout cas c'est une belle histoire, une rencontre provoquée via le blog...l'an dernier, à pareille époque etd e la même manière, je découvrais Kally Vasco...et donc l'Ethique, que aussi j'ai en face de moi, à quelques centimètres de ma table bureau...non , Baptiste , mince pas les nouilles dessus le livre( les enfants....) comme d'ailleurs le reste de la collec, comme l'envie me prend de me refaire une petite santé philosophique...dès ce soir...

    Ton Robin d'Emoi à toi a bien raison de vivre tout court ses short stories ( le titre de mon recueil ovale, voilà c'est dit)

  • Le rugby, ce n'est pas le sport roi...C'est tout simplement le sport vrai! Le sport vie! Le sport des origines...Tout ce que j'ai appris(et c'est pas beaucoup...) je le tire d'entre les pagelles, comme une femme te donne la vie quand elle accouche...

    "Les Oblongues", ça fait un moment que je veux le commander... j'ai même reçu une carte de l'éditeur?
    Je le fais de suite!

  • Bien vu bien dit, Pierrot! Le rugby école de vie... Vous nous donnerez vos impressions après lecture des Oblongues?

  • Short stories. Superbe titre! Il sort quand? Hâte de le lire... Avec Escot et Jeantet, Espagnet et Blondin peuvent se retourner tranquilles. J'espère que les Garcia, Lalanne, Tillinac, Guillard, Villepreux, Verdier, Verdet, et les autres en parleront dans leurs gazettes!..

  • Normalement fin août pour le reprise du top 14...si Espagnet ( qu'il écrivait aux tripes celui-là) et Blondin ( l'idole) à défaut de se retourner complètement ( je n'ai pas encore ce pouvoir là) pouvaient déjà esquisser un geste, même rien infime...déjà...rien que ça...

  • No problèmo!
    Il faut que je vienne chez vous pour apprendre une naissance dans la famille de ce bon Benoit...il est vrai que c'est par lui que je vous visite...
    "Short stories", le temps me dure... Fin août, il devrait me faire me retourner dans mon hamac... c'est plus commun qu'une tombe, mais on a les couches que l'on peut...

  • Comme promis...Mais cette lecture m'a beaucoup inspiré...Et plus que des impressions, j'en ai fait une note un peu délirante sur mon blog, ici: http://espritenmelee.blogs.paramourdurugby.com/

Les commentaires sont fermés.