Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

l'ovalie littéraire

  • Les Oblongues de Richard Escot

    C'est une plume. Grand reporter à L'Equipe Magazine, Richard Escot nous donne -après tant de livres consacrés au rugby- un magnifique recueil de cairns, ces tas de pierres qui balisent un sentier de randonnée en montagne. Titre : Les Oblongues (Atlantica). Le rugby est leur sujet, l'amitié leur credo, le rebonds leur relance, la digression leur effet de style, l'envoûtement leur signature générale. Dénominateur commun : l'esprit, l'état d'âme d'un sport tellement au-delà du sport (on ne le dira jamais assez) et la fraternité des hommes qui vivent pour donner, sur les stades, un surcroît d'existence, de sens, de sel, à leur vie. Car il arrive que l'on naisse (surtout sous la Loire mais pas que, pas que!), avec un coeur ovale qui palpite plus fort le samedi à l'entraino et le dimanche sur la pelouse. Il arrive aussi que l'on vive rugby, que l'on pense rugby, que l'on ovalise sa vie, que l'on fasse de ses jours et de ses nuits une ode oblongue schtroumpfée au XV (ou au XIII, voire au VII). Cela s'appelle l'état d'esprit. Etre rugby. Comme on est peintre ou pianiste. Escot est né chantre, reporter-écrivain du rugby. Ses histoires, un beau pack sous la couverture de son dernier opus, sont un superbe hommage, sensible, généreux, talentueux; une déclaration d'amour. Allez-y et revenez en parler ici, té! B(l)anco!