Bouleversant banjo...
C'est Michel Foucault qui l'a écrit, alors ardi gasna* les anti! : "être torero", c'est une façon d'être, de "styliser son existence", de s'identifier à sa fonction; c'est une certaine manière de s'exposer sans le montrer, de dominer les événements en se maîtrisant soi-même et de promettre une victoire de l'imprévisible.
*camembert.
(La Vénus de Bashung, ci-dessus offerte à vos oreilles, n'est pas un paso doble. So what! comme on dit pour faire mode).
Commentaires
c'est une autre manière sans façon de vivre à hauteur d'humanité...moi en tant qu'amateur de loin, toujours je resterai!guardian du temple.
J'ai toujours aimé la corrida, de loin...Et puis je suis allé à Madrid, sous le soleil, dans ces arènes terribles, là où le torero en manque d'inspiration ne déclenche pas même un sifflet...rien qu'un silence de tombeau.. et là, tu te dis que ce type avec son habit étriqué aux couleurs criardes a vraiment, mais vraiment! quelque chose en plus...
savez vous ce que c'est de contempler une fenêtre béante...béante sur rien... que fifff... que dalle... quelque chose comme la peur d'avoir tout raté...l'angoisse du torero...avant oh et puis...
Ps: putain pourrquoi ce reflexe à la con...je suis désolé...
où a -t-il écrit ça le foucault?
sais pas... C'est dans "Philosophie de la corrida", de Francis Wolff, en page 13, mais il ne cite pas la référence de sa source.
" le torero est un acteur à qui il arrive des choses réelles." Orson Welles, enterré comme appris à la lecture d'un papier de Francis Marmande ( décidément le toreo, aussi, c'est un monde.)chez les Ordonez ( manque le tilde désolé) dans la ville natale de la tauromachie, Ronda
Mieux! Ses cendres sont dans le puits de la finca (selon sa volonté)
cela me rappelle une réflexion de John berger sur le style , : le style fait une promesse invisible, voila pourquoi il requiert et nourrit une sorte de résistance, et une aisance dans le temps ; le style est très proche de la musique.
j B , d'ici là