Un'anno già
Si la mort est une prairie émue par le silence ou un jardin peuplé de fées, la vie depuis, chemine avec ce-je-ne-sais-quoi qui la fait parfois claudiquer. Un manque certain évolue cependant dans la joie et le partage du souvenir. Et si ce bonheur-là possède un regard, c'est celui qu'il avait en partant : clair, digne; admirable...
Journal Sud-Ouest de ce jour, page carnet (auquel j'ai communiqué cette annonce...).
Commentaires
ces lignes d'une dignité absolue où le chagrin est tenu, comme ça à distance, en respect , sont à même d'émouvoir chacun dans ses propres souvenirs...
Merci Benoît de cette précieuse complicité. L'heure anniversaire approche et, c'est vrai, la peine est lourde comme l'aile du papillon que porte une fourmi en chemin quelque part.