Les racines errantes
Benoît nous signale (dans un commentaire à la suite de la note "Racines"), d'Edouard Glissant, l'expression de racines errantes. L'écrivain opposerait l'identité racine à l'identité relation... Cela m'évoque le ravenala, l'arbre du voyageur, gorgé d'eau salvatrice. Et le pin des Landes, aux racines si peu profondes qu'il tombe au moindre coup de vent fort. Ainsi que le nomadisme, lorsqu'il a des vélléités d'enracinement. Et encore ces oiseaux migrateurs, comme la palombe, dont la biologie, l'instinct, sont bouleversés par le monde moderne (réchauffement du climat, maïssification de la plaine..). Enfin, s'agissant d'identité et de racines, réfléchissons à "l'immigration choisie", au citoyen dans la Cité. Comment peut-on être errant?, en somme... C'est la réflexion du jour. A vos claviers.