Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les racines errantes

Benoît nous signale (dans un commentaire à la suite de la note "Racines"), d'Edouard Glissant, l'expression de  racines errantes. L'écrivain opposerait l'identité racine à l'identité relation... Cela m'évoque le ravenala, l'arbre du voyageur, gorgé d'eau salvatrice. Et le pin des Landes, aux racines si peu profondes qu'il tombe au moindre coup de vent fort. Ainsi que le nomadisme, lorsqu'il a des vélléités d'enracinement. Et encore ces oiseaux migrateurs, comme la palombe, dont la biologie, l'instinct, sont bouleversés par le monde moderne (réchauffement du climat, maïssification de la plaine..). Enfin, s'agissant d'identité et de racines, réfléchissons à "l'immigration choisie", au citoyen dans la Cité. Comment peut-on être errant?, en somme... C'est la réflexion du jour. A vos claviers.

Commentaires

  • ne pas oublier les mythes...

  • Yep!

  • oui de Glissant cueilli de mémoire post lecture du papier que vous savez ( c'est con d'avoir éplucher mes frites dessus j'aurais pu te l'envoyer...) et pour rester dans l'idée de littérature et donc ou l'inverse d'identité itinérante ( la beauté du monde de le bris parait que...) cette phrase " nos braques sont ouvertes, par tous nos naviguerons..."

  • Les épluchures répandues sur les racines fuyantes de Glissant...Et tout ça pour quelques patates suicidaires, coupées depuis longtemps de leurs attaches, et n'ayant d'autre choix qu'un plongeon dans une huile trépidante sans avenir...

    Benoit est-il une âme nomade ou un paysan du Quercy ?

  • aurait du me douter qu'en vous menant sur pareil terrain Glissant...je suis refait...défait...no made...comme quoi Libé se recycle toujours aussi bien...bon signe pour un canard que d'être associé à des frites non?...Sinon, Glissant cher pierrot vaut vraiment le détour...

  • Le nombre d'auteurs que je dois commencer à découvrir...et si peu de temps à vivre!
    Je suis comme une terre en friches qu'aucun brûlis n'aurait jamais caressée.

  • Pierrot, ta prose poétique est sensible mais un brin désenchantée. Cela me désole. Aussi prends note : donne le temps au temps et laisse de côté le superflu (tout ce qui doit passer après le plaisir du texte, soit à peu près tout sauf celui du sexe, non?). Compte sur ton étoile pour te donner une espérance de vie à faire rougir l'abbé Pierre, Mère Térésa, la Mère Denis et les sages Indiens. Et sache que ta terre n'est pas en friche et que si elle l'est c'est tant mieux! Qu'enfin, le brûlis est un procédé obsolète. Mieux vaut y lâcher des chevaux sauvages dessus. Trouve-en un bouquet, des blancs, dans une manade et va, va, va! (et reviens)

  • J'ai mis fricheS tellement ma terre est pauvre!
    Ne t'y laisse pas prendre Léon, en vérité je suis bien plus enchanté que mes mots ne le laissent paraître. Pour le superflu, bien d'accord avec toi! je viens de brûler mes bons du trésor US...Pour ce qui est du sexe, une femme brûle aussi, non pas sur le bûcher...mais plutôt dans mon lit!

  • Je n'en doute pas, Pierrot. Comme quoi le laisser-aller-au-style, comme l'alcool, enivre l'esprit au point de le dévier; voire de le trahir à la marge, lorsqu'il a le dos tourné vers l'horizon noir de l'océan englouti par la nuit, non?..

  • Et ruck'and roll, c'est quoi?..

  • Un livre atypique fait a un ami photographe, en format à l'italienne 24x24, 120 pages, 54 planches ou photos et textes sont en résonance...préface magnifique de Catherine Kintzler
    Tu peux en avoir un aperçu ici: http://www.rucknroll.com/

  • glissant oppose la racine unique et le type de filiation traditionnel , notamment en occident , à la racine rhizome ( ça rappelle deleuze aussi ) qui permet de comprendre l'identité multiforme et le grand traumatisme de la déracination antillaise , la relation est au centre de tout cela ainsi que la notion de tout-monde, au centre d'un monde qui n'est plus défini par la racine unique mais par la relation , entre autre je simplifie ,
    à lire : tout glissant , traité du tout-monde , poétique de la relation , soleil de la conscience , l'intention poétique , la poésie et les romans , dont ormerod
    et oui glissant est une de mes pierres angulaires, tout comme Manciet (rien à voir) et d'autres ;
    à noter Edouard Glissant était l'invité de Benat Axiary à Errobiko festibala en 2007, dommage , j'étais coincé là ;
    bravo pour le texte sur la littérature ( de l'estomac? ou une crise de foi(e?)
    je passe de temps en temps
    lam

Les commentaires sont fermés.