Bashung, Vénus
again & again...
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again & again...
Ma fille m'a fait découvrir récemment deezer.com Vous connaissez sans doute. Sinon, découvrez : c'est le site idéal, gratuit, pour bosser (devant son ordi) en écoutant tout ce que l'on veut et que l'on n'a pas, ni dans son itunes, ni dans sa cdiscothèque.
This sunday morning, I've got the pêche with the big noyau. Yeeeeep!
C'est Michel Foucault qui l'a écrit, alors ardi gasna* les anti! : "être torero", c'est une façon d'être, de "styliser son existence", de s'identifier à sa fonction; c'est une certaine manière de s'exposer sans le montrer, de dominer les événements en se maîtrisant soi-même et de promettre une victoire de l'imprévisible.
*camembert.
(La Vénus de Bashung, ci-dessus offerte à vos oreilles, n'est pas un paso doble. So what! comme on dit pour faire mode).
(de rien...)
Même lorsqu'il reprend un inoxydable de Cohen (Suzanne, ci-jointe), ou bien un Manset inaltérable (Il voyage en solitaire), le dernier cd de Bashung, Bleu pétrole, est splendide.
Je n'ai pas encore vu le dernier film de Wong Kar-Wai que déjà je l'aime, à cause de cet extrait de la bande originale, bouleversant comme la houle.
extrait "vérolé" retiré le 28 janvier; Il s'agit de THE GREATEST, de CATPOWER
Senza voce, in Napoli mediterranea, un cd de la mort de sa race...
La vie ne vaut rien rien
La vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens tiens
Mais moi quand je tiens
Là dans me deux mains éblouies
Les deux jolis petits seins de mon amie
Là je dis
Rien Rien Rien
Rien ne vaut la vie
Rien rien rien…
Rien ne vaut la vie.
(Alain Souchon)
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Soldier, avec Akon (lien ci-dessus), sauve le dernier cd de Tiken, "L'Africain", déçevant dans l'ensemble. En revanche, le dvd joint est intéressant, émouvant même.
Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à être mous du genou en ce moment! C'est l'époque ou quoi?..
Les derniers Manu Chao, Ben Harper et Tiken sont mous mous mous, monochromes, fatigués, dépourvus des reliefs vallonnés auxquels ils nous avaient tous trois habitués (pour ne citer qu'eux)...
Cela sent l'ennui, la sueur et le ton poussif qu'un homme d'affaires emploie l'après-midi, au bout lippu d'une haleine alliacée et burpantée par un déjeuner gras.
Beuarrk.
Réveillez-vous bordel de putes borgnes!
SLY (in PROTECTION). Un côté lounge sensuel, façon pub pour les produits laitiers. Tropical et peaux en sueur sur draps frais. J'adore...
Ca fait plus de trente ans que ça dure : à chaque écoute de Una Lacrima sul viso, je défaille. D'abord je revois mon père mettre le 45 tours à fond et courir aussitôt jusqu'à ma mère, en cuisine ou par là, pour la faire danser tout en chantant. Puis je me vois, il y a plus de quinze ans, dans ma première Alfa Roméo, sur la N10 plongée dans la nuit forestière, de Bordeaux à Bayonne, la cassette à fond. Je chante aussi et je suis "heureux comme avec une femme"...
Le dernier CD de Manu Chaho est poussif et laborieux, il sent la sueur de la paresse, pas celle du travail. La redite. Le je-m'en-foutisme-de-nous-tous : bref! Le bonhomme manque de souffle, il épouse son époque : aucune durée, aucune vue à long terme.
Le dernier CD de Ben Harper, je ne sais pas encore : aussitôt acheté, hier, je l'ai offert à mes enfants sans l'écouter : ma fille m'affirme déjà qu'il est top!
Sebastien Castella, torero de verdad, n'a rien coupé à Bayonne, dimanche (toros de mierda).
J'aurais dû suivre mon idée de mettre Sébastien Chabal en couverture du hors-série rugby que j'ai fait pour VSD : plus fulgurante-star, tu meurs! M'est avis que le portrait qu'en a fait Benoît Jeantet (dans ce n° "anticipatif" qui se vend très bien), y est pour pas mal dans l'allumage du feu aux poudres.
Interlude (arrêt sur images, comme dans un générique de Godard) : les Sébastien ne sont pas tous martyrs.
Je confirme : "Le Canapé rouge" de Michèle Lesbre (éd. Sabine Wiespeser) est un excellent roman qui surnage , souverain à mes yeux, au-dessus cette rentrée littéraire poisseuse.
Vous savez ce qui manque à cette "rentrée"? Un Tanguy Viel, un Claude Simon, un Julien Gracq, une correspondance retrouvée de Flaubert, un inédit de Faulkner. Au lieu de quoi Gallimard nous annonce (punition?) un inédit de Saint-Exupéry. Et nous attendons "le" Quignard en octobre, chez Flamm. (voir note précédente à propos de lui et de ces connards d'ultra-cathos -aussi terrifiants que des Etarraks ou des Al-Qaïdiens-, qui versent avec une couardise doublée d'une lâcheté signée, du gas-oil à Lagrasse, sur les livres de la librairie toulousaine, entre toutes exemplaires! "Ombres blanches"... Putains de cathos!)
Caméléon, restaurant "mode" de la rue de Chevreuse (6ème arr. à Paris, côté Coupole, Dôme, limite 14ème) est cher, mais bon (plats correctement exécutés au peloton du piano). Arabian, grand communiquant, est d'un tutoyant de bon aloi. Mode, lui aussi. Le problème, c'est que côté fumeurs, on se cogne Fashion-TV sur écran plat, lorsque nous avons envie d'échanger calmement, à voix douce, basse, sur l'expression "morantienne" de l'île, unique, de Procida, sur l'avenir de la littérature contemporaine d'après Julien Gracq et sur le bien-fondé de la biodynamie pratiquée, en précurseur, par un vigneron d'exception comme Lapierre à Morgon : on est complètement sur le fruit, ça se mâche, c'est gourmand et, comme dirait mon ami Christian Authier, "il ne manque plus que les poissons rouges dans le verre opaque!".
Pâques.
By Nina Simone.
T.O.C. est extrait du dernier album de Claire Diterzi, Boucle.
Et tout va bien!.. A condition de se passer, à fond2chezàfond, Stairway to heaven. Et après? Deep Purple (Child in time, Smoke on the water, Black night -bien sûr...). Après?.. Un shoot Doors (The End, en version longue, live, énorme!), et puis Walk on the wild side, de Lou Reed, avant d'allumer un Juan Lopez Obus (un havane de haut-vol). Là.
En bord de mer, un vent doux, une bise, dans l'oreille, devient un chant
L'archet qui s'attarde sur les cordes d'une viole de gambe fait monter les larmes
Le cri plaintif du vanneau huppé dans le brouillard de l'aube provoque l'émoi majuscule, animal
Mais la voix d'une femme (Victoria de los Angeles, Maria Callas, Montserrat Figueras, Patti Smith, Dolores O'Riordan...), demeure mon instrument de musique préféré
Aujourd'hui, 8 novembre, c'est le silence des rues de Bayonne qui bourdonne avec subtilité. Le soleil est présent comme en septembre, tout le monde est en tee-shirt. On n'entend que les pas, rue d'Espagne. Cette sérénité m'appelle, me rappelle, finira par me happer et par me fixer ici.
Photo : Le parapet de la plage de La Chambre d'Amour, querencia entre toutes les querencias...
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