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Peu à peu tout me happe


podcast(bashung)

Commentaires

  • j'y trouve quelque chose de triste...

  • Moi aussi....
    Et pour compléter, j'vais lire Beckett! J'me suicide et je reviens...
    A part ça, j'ai vraiment bien aimé cette chanson.

  • Bien sûr elle est triste, cette chanson! Enfin : mélancolique, amoureuse, serrée, tendue vers le fil d'un ballon rempli d'oxygène, qui s'échappe des doigts d'un enfant...

    (quoi de Beckett, TiBo?..)

  • Ba, je vais vous décevoir, je n'allais rien lire de Beckett, c'était juste pour la petite boutade... Mais je connais bien Oh les beaux jours et samedi j'ai touché à Fin de partie et à Dernière bande. Dans tous les cas le texte est génial, d'une profondeur abyssal, mais qui renvoie toujours à la décrépitude dans laquelle on sombre petit à petit, et au néant de la vie. Pour résumer avec humour, quand on est jeune, notre vie n'est composée que de néant mais lorsqu'on est vieux, c'est encore pire, place à la décomposition complète, on peut même se demander si les personnages ne devraient pas se suicider pour mettre fin à leur calvaire... (Voir Krapp et l'écoute de ses bandes dans Dernière bande).
    Je trouve ces trois oeuvres exceptionnelles, mais tellement tristes...

  • TiBo. Tu n'as pas 20 ans! N'écoutes pas Nizan : "J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie." C'EST le plus bel âge. Lis Beckett, manges des croquettes, David, mates de Funès et cueille le jour.

  • Manges des croquettes David, oh L'est pas mal celle-ci...très belle chanson, de la mélanco pop disait-on au bon vieux temps jadis, la petite vingtaine, le cheveu en bataille, les yeux aux cieux, quand nos langues bien pendues n'étaient pas encore au tchat...Mais Deux album plus loin, Bashung chuintait, comme ça à vue de nez de sa voix nasillarde, de plus belle façon encore cette manière de blues à la fois cru, poétique et joliment sophistiqué, le temps de Fantaisie Militaire, bel écrin où son parolier ( Fauque je crois) creusait son sillon plus profondément. un album oxymore conçu autour de jolis paradoxes , qui recélait un tas de trésors, des chansons-haikus et des Ballades planantes avec entre autres, le magnifique " La nuit je mens" où un succession de jeu de mots et pas seulement donne, cet hymne magnifique à la mythomanie assumée et aux rêves qui nous emportent.." la nuit je mens, je fais la saison dans cette boite crânienne, je prends des trains à travers la plaine" toujours cette idée, hélas si rare dans la chanson française versée trop souvent dans le minimalisme le plus ténu ( parfois ça le fait aussi), que l'image doit sortir du son...pour le reste oui, oui, 20 ans c'est bien le plus bel age...

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