Jeudi 18, Paris, 60 rue des Archives : Belle soirée de remise du Prix François Sommer à la talentueuse Fanny Wallendorf pour son roman « Jusqu’au prodige » (Finitude) qui nous a finalement emballés (je suis membre du jury de ce prix, dont je fus lauréat en 1993). L.M.
Doté de 15 000€, le Prix distingue, depuis 1980, une œuvre qui explore d’une façon originale et sensible la question des relations de l’Homme à la nature et ouvre des voies nouvelles pour penser les enjeux écologiques contemporains. Fanny Wallendorf devient la 44ème lauréate.
Outre le livre primé, les autres ouvrages parvenus en finale, étaient :
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- La grande ourse (Stock) de Maylis Adhémar. Un roman qui interroge les relations entre paysans, néoruraux et citadins dans un village d’Ariège.
- Et vous passerez comme des vents fous (Actes Sud), de Clara Arnaud. Roman qui nous interroge sur la question de la présence de l’ours dans les Pyrénées.
- Faire paysan (Zoé). Enquête de Blaise Hoffmann, au cœur d’un monde agricole qui se révèle en constante réinvention de lui-même.
- Humus (L’Observatoire) de Gaspard Koenig. Un roman social, politique, révolutionnaire, et profondément littéraire.
- Par Monts et par vaux (Anamosa) de Martin de la Soudière. Un généreux et joyeux abécédaire, comme un dictionnaire amoureux des paysages.
- Border la bête (La Contre Allée), poétique roman de Lune Vuillemin où paysages et personnages se mèlent pour ne faire qu’un.
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