Anniversaire
Chaque année, dans sa vie, on célèbre sans le savoir l’anniversaire de sa mort.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Chaque année, dans sa vie, on célèbre sans le savoir l’anniversaire de sa mort.
Commentaires
Comme un psychanalyste, je poserais la question : de qui cette mort est-elle le nom? Quant à moi, je vis une petite mort soir et matin en lisant le livre de Claudio Magris "Danube", conseillé par un ami -très grand lecteur- en qui j'ai toujours eu pleine confiance, et dans lequel je m'embourbe lamentablement. Je me demande comment il a pu, lui, poète dans l'âme, passer aussi aisément toutes ces descriptions historiques liées à ce dit Danube? Mais, peut être, faut-il lire plus vite et se laisser porter par les flots? Ce que je sais assez mal faire, je le reconnais.
Question d'affinités, André.
Tu commences par la géographie (tout commence par la géographie), ce fleuve qui relie la vieille Europe à l'Orient, et tu continues par son histoire si compliquée -mais si passionnante- pour nous autres européens de l'ouest. "Danube" est justement merveilleux pour cela, ce va-et-vient continu et si fécond entre géographie et histoire(s), et donc ce lien entre Europe et Orient.
Un peu dans le même genre de livre dans lequel il faut accepter de se perdre, je recommande celui, précieux, de Predrag Matvejevic "Bréviaire méditerranéen", que l'auteur de ce blog doit certainement connaître.
Et, aussi, en parallèle, le livre de Jean-Christophe Bailly dont je parlais précédemment. Deux livres semblables hors le mouvement. L'un "Danube" en ligne, en déroulé d'un point à un autre, l'autre, en cercle, en sauts de puces au gré d'une pérégrination moins fixée par son objet; ses objets, plutôt.