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sans la musique baroque, on ferait comment...

Capture d’écran 2016-11-03 à 23.03.04.pngUne heure et demie d'émotion, de larmes de joie et de regret, soit tout l'esprit des Lachrimae concentré ici, là, un temps sans issue palpable de musique baroque épurée jusqu'à l'os, grâce au talent de Jordi Savall et de son ensemble Hesperion XXI, tout cela en hommage à Montserrat Figueras, la femme disparue de Jordi, la moitié de l'âme de l'ensemble, l'esprit, la jumelle, l'hémisphère de tant et tant d'années, la voix surtout, la voix unique, cette voix entendue "pour de vrai" une première fois un soir divin de septembre 1980 dans une église de Coimbra, au Portugal, et après l'avoir tant écoutée sur les 33 Tours de la Platine... En hommage donc, cette heure et demie de bonheur serein et doux, ça vous dit?.. Et bien allez, zou :

https://www.youtube.com/watch?v=dJDce7wUwDs

 
 

 

 

Commentaires

  • Quelque chose de bouleversant se passe pendant qu'on écoute l'ensemble de Jordi Savall "Hesperion XX". Soudain, on est ailleurs... Quelle Merveille ce "Lachrimae Caravaggio" composé par Jordi Savall, dédié à sa femme, la soprano Monserrat Figueras. Beauté aussi du lien avec "La course à l'abîme" écrit par Dominique Fernandez, inspiré par les tableaux du Caravage, le maître du clair-obscur. De tableau en tableau, on entre dans une musique de l'âme, sur le fil de la viole de gambe puis des autres instruments anciens. Quel chant mystérieux... est-ce son fils, Ferran Savall, qui possède une voix d'une telle profondeur ? Merci pour ce cadeau, Léon.

  • En écoutant une telle musique, si profonde, si suave, avec ce côté pastueño, j'en viendrais à préférer, l'espace d'une écoute, ma chair de poule à la chair de ma poule...

  • "PASTUEÑO" animal qui charge avec douceur...
    (La Corrida du 19 avril"...)
    ""DERECHAZO". Tu détournes la mort d'un bras ample comme on sème large.

    A chaque passe tu gagnes un surcroît de soleil. : se dit d’un animal docile qui charge avec douceur.

    L'art de la figue mûre qui s'ouvre et laisse échapper son miel comme on perd les eaux.
    C'est la fente la faille la feinte dernière
    la charge béante du toro..."

  • Ah, Christiane, fidèle lectrice, cela fait du bien de "me" relire ainsi... Ce petit bouquin un peu oublié, oui, une corrida étrange, vous avouerez, et qui n'était pas moins avare de chair de poule qu'un concert de musique baroquissime; mais celle-là était d'une autre étoffe.

  • Oui, le livre le plus bouleversant que vous ayez écrit... J'aurais pu citer bien d'autres pages mais ce mot qui en a réveillé d'autres...
    L'amour et la mort ? Votre danse des mots, Léon, dans l'arène de l'affrontement...

  • (merci Christiane)

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