Ombra mai fu
Ombra mai fu
di vegetabile
cara ed amabile,
soave più.
Jamais l’ombre
d’aucun arbre ne fut
plus douce, plus précieuse,
plus agréable.
Je ne sais pas si un autre morceau de musique me bouleverse autant que cet extrait (les paroles, végétales*, sont d'un librettiste anonyme) du Serse, opéra de Haendel. Ce matin, je me sens totalement Ombra mai fu.
Version interprétée par ©Gérard Lesne
*Il s'agit quand même, avec ce Largo de Haendel, d'un chant d'amour de Xerxés à un platane!.. La suite (ou plutôt le texte qui précéde) dans le post suivant.