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Il Disprezzo

http://fr.youtube.com/watch?v=OBo2c98Dzl0

Que serait Le Mépris d'Alberto Moravia, sans Jean-Luc Godard? -Un roman moins "ensablant" que L'Ennui, du même Moravia. Que serait Le Mépris de Godard (1963!), sans la musique de Georges Delerue? -Un film littéraire d'anthologie. Que serait Le Mépris sans ce générique indépassable, qui renvoie tous les génériques à de pitoyables envies de pop-corn? Jamais générique de film n'avait été, ne sera (?) aussi émouvant, totalement, tendrement, tragiquement émouvant... Il y a aussi les fesses, la voix et l'ingénuité de BB, le chapeau et l'immense talent de Michel Piccoli, l'accent renversant et la désinvolture de Jack Palance, Fritz Lang en personne dans son propre rôle, et Giorgia Moll. Il y a Capri et la maison de Curzio Malaparte. Il y a enfin les prises de vue de Raoul Coutard. L'histoire belle de Paul Javal et de sa femme Camille. Et la musique, encore, de Georges Delerue...

"Le cinéma, disait André Bazin, substitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs. Le Mépris est l'histoire de ce monde". JLG.

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