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Cagnotte au coeur

Avec son allure d’hidalgo, on l’imagine bien chevauchant parmi les toros, dans le campo andalou,une pique à la main, puis découpant un Jabugo pour les copains, au milieu d’une oliveraie. Vu du Carré des Feuillants, son fief parisien, où il exécute une cuisine de haut-vol depuis 22 ans : « on fait ce qu’on sait faire, mais on le fait bien !..», l’homme pense à Cagnotte ; Landes. C’est là que réside son bonheur sur la terre. À la maison. Une ferme qui jouxte l’Auberge familiale où il a grandi, en regardant sa mère et sa grand-mère paternelle faire une cuisine de bonne femme. Son père était charpentier… Et sa mère ne s’appelait pas Marie, mais Renée. Henri était aussi tonnelier l’hiver et faisait déjà le vin de l’auberge pour les clients avec les vignes de la maison. De cette « Maison des vignes », Alain Dutournier dit simplement : « ma maison, elle est chez moi! J’aime l’odeur unique de sous-bois de sa cheminée, c’est l’écho de son âme »....

La suite du portrait d'Alain Dutournier en kiosque, avec quelques autres friandises, dans Maisons Sud-Ouest n°32

Commentaires

  • ou quand Dutournier lorgne avec bonheur du côté de Michon, avec son" on fait ce qu'on sait faire , amis on le fait bien" quand le grand écrivain écrit, de mémoire" on parle de ce qu'on aime, on aime ce qu'on connait"...épatant retour en forme Kally...

  • Dutournier et Michon, dans leur domaine respectif, font ce qu'il y a de meilleur actuellement en France : l'un en cuisine, l'autre en littérature. Non?..

  • oui da, du strict point de vue "étoilable", sur qu'on tient là deux constellations...

  • Yep. Gracq est mort (physiquement seulement), Michon est là. Bocuse vit toujours, mais Dutournier est déjà là, en avant.
    Ce sont mes Orion préférés, ce soir.

  • Et Boutès au fait...justement ton avis m'intéresse... festin de Babette ou délire d'érudit un peu bébête ( ceci juste pour mauvais jeu de langue. S'agissant de Quignard respect tout même...)

  • Oups... J'ai pas encore acheté et lu le dernier mince opus du grand PQ. J'irai, demain (sinon je m'exiles à Sidi Ben Tamanrasset), l'acquérir à l'Arbre à Lettres, en bas...
    Je te dirai après lecture. Mais, quand même, tout ce qu'il "donne" à Fata Morgana et à Galilée n'est pas du premier choix, quand même, faut l'avouer... Sauf quand, compilé, cela donne les énormes "Petits traités"!

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