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Bolaño

Il n'est pas fréquent de relever un papier d'un confrère au point d'avoir envie de le reproduire ici. Ainsi de l'attaque vertigineuse du papier que Philippe Lançon (Libération des Livres d'hier) consacre à ce monument de la littérature chilienne contemporaine qu'est Roberto Bolaño ("2666", qui paraît chez Bourgois, comme 9 autres livres déjà. J'ai commencé le copieux "Les détectives sauvages" : quelle force!) :
"Si le foie est l'organe de la mélancolie, c'est parce qu'il est l'encrier d'un autre destin. L'expérience s'y dépose, l'écrivain fait sa joie : c'est le pays où les vies ont une seconde chance, celle de l'imagination". Superbe, non?

Commentaires

  • Pour sûr oui!

    Il trempe même sa plume dans l'ictère de ses déboires et comme par enchantement, de ce fiel breuvage de vautour, il dépose entre ses pages une foi étonnement reconstituée…

  • L'épidémie de calembourdise se propage! Benoît vous aurait-il inoculé le virus? Bienvenue aux enfants de Blondin et de Nougaro sur kallyvasco! En tout cas, Bolaño c'est du costaud. La bonne nouvelle,c'est que la collection de poche de Bourgois, "titres", reprend ses livres à un rythme d'enfer : déjà au moins 6 titres disponibles (pour 6 ou 7€ l'un)

  • Le Benoit est contagieux! Dieu m'en préservatif...comme aurait pu dire Desproges...20 ans déjà qu'il ne respire plus.
    Blondin, Nougaro, leurs mots sont plus que des mots...

  • Et au passage, Le Seuil propose la totale de Desproges : un énorme volume où l'on trouve toute la brocante du Pierrot D. qui nous manque tant, encore.

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