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roberto bolaño

  • Bolaño

    Il n'est pas fréquent de relever un papier d'un confrère au point d'avoir envie de le reproduire ici. Ainsi de l'attaque vertigineuse du papier que Philippe Lançon (Libération des Livres d'hier) consacre à ce monument de la littérature chilienne contemporaine qu'est Roberto Bolaño ("2666", qui paraît chez Bourgois, comme 9 autres livres déjà. J'ai commencé le copieux "Les détectives sauvages" : quelle force!) :
    "Si le foie est l'organe de la mélancolie, c'est parce qu'il est l'encrier d'un autre destin. L'expérience s'y dépose, l'écrivain fait sa joie : c'est le pays où les vies ont une seconde chance, celle de l'imagination". Superbe, non?