Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poésie - Page 4

  • De Neruda



    QUELLE COULEUR

    A LE PARFUM

    DU SANGLOT BLEU

    DES VIOLETTES?

    Pablo Neruda 

     


     

    les bachianas brasileras, de villa-lobos, reloaded par wayne shorter : ça change de la voix sublimement tremblée de victoria de los angeles


    podcast
  • EAUX D'ICI

    a2222494b5ebb64d66ff3a0f131389f0.jpg
    872837410de9001edb6852e51149318b.jpg
    7df4b199674b4a891b9d0c075ef733fa.jpg
    947e08f9c2a1eba0a70c517b295523d9.jpg
    f7c26174e8ef778cba85435035376998.jpg
    b02c7901393a67e594a1cfdea4389bb5.jpg
    d0848bdd1102ac913d04d6539db786ba.jpg
    1a0c46ff0de8e15143f7b50e4dd33e6d.jpg
     
    Les barthes d'Orist, entre Saubusse et Siest, dans les Landes. Le Petit Bayonne. La (ma) Chambre d'Amour à Anglet... Voilà mes eaux. Mon amniotisme absolu. Douces, salées, saumâtres, elles sont indispensables à ma survie. Huit jours là-bas reconstruisent. Je viens de les passer. A gué. Té!

  • Un'anno già


    Si la mort est une prairie émue par le silence ou un jardin peuplé de fées, la vie depuis, chemine avec ce-je-ne-sais-quoi qui la fait parfois claudiquer. Un manque certain évolue cependant dans la joie et le partage du souvenir. Et si ce bonheur-là possède un regard, c'est celui qu'il avait en partant : clair, digne; admirable...

    Journal Sud-Ouest de ce jour, page carnet (auquel j'ai communiqué cette annonce...).

     

  • Antonio Gamoneda

    (…) C’est l’année du besoin.
    Cinq cents semaines durant j’ai été absent de mes desseins,
    déposé en nodules et silencieux jusqu’à la malédiction.
    Entre-temps la torture a pactisé avec les mots.
    Maintenant un visage sourit et son sourire se dépose sur mes lèvres,
    et l’avertissement de sa musique explique toutes les pertes, et il m’accompagne.
    Il parle de moi comme une vibration d’oiseaux qui auraient disparu et seraient de retour ;
    il parle de moi avec des lèvres qui répondent encore à une douceur de paupières.

  • Hypnos

    "Si l'homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d'être regardé."

    René Char, Feuillets d'Hypnos (fragment 59).

    Comment réagissez-vous à cela?.. 

  • Le pêcheur d'eau

    p.41

    Le ciel est le plus précieux des biens dans l'existence.

    Le seul qu'on puisse perdre le soir et retrouver au matin, à sa place exacte, et lavé de frais.

    --------------- 

    p.101

    (...) quand notre seul souci 

     

    est de pouvoir encore gravir un escalier

    derrière une inconnue aux jambes déliées

     

    et frémir doucement tout en serrant la rampe

    de ce reste d'été qui nous chauffe les tempes

     

    comme à l'heure des amours qui n'en finissent pas

    de rallonger la route en dispersant nos pas.

     

    ©Guy Goffette, Le pêcheur d'eau, Poésie/Gallimard. 

  • HAIKU

     

     Voici un Haïku signé Aliquante. Je viens de le trouver sur la blogosphre de hautetfort :

     

    Vous

    Qu'importe où vous dormez
    Vous n'êtes plus là
    Je vous aime

    http://alquante.hautetfort.com
     
    Allez-y! Si vous aimez les haïku, ce blog ami est pour vous, camarades! 
  • Histoire d'un titre (Houellebecq)

    Il est, aussi, bon poète.

     

    (…) « IL N’Y A PAS D’AMOUR
    (Pas vraiment, pas assez)
    Nous vivons sans secours,
    Nous mourons délaissés.

    L’appel à la pitié
    Résonne dans le vide,
    Nos corps sont estropiés
    Mais nos chairs sont avides.

    Disparues les promesses
    D’un corps adolescent,
    Nous entrons en vieillesse
    Où rien ne nous attend

    Que la mémoire vaine
    De nos jours disparus,
    Des soubresauts de haine
    Et le désespoir nu.

    Ma vie, ma vie, ma très ancienne
    Mon premier vœu mal refermé
    Mon premier amour infirmé
    Il a fallu que tu reviennes.

    Il a fallu que je connaisse.
    Ce que la vie a de meilleur,
    Quand deux corps jouent de leur bonheur
    Et sans cesse s’unissent et renaissent.

    Entré en dépendance entière,
    Je sais le tremblement de l’être
    L’hésitation à disparaître,
    Le soleil qui frappe en lisière :

    Et l’amour, où tout est facile,
    Où tout est donné dans l’instant
    Il existe au milieu du temps
    La possibilité d’une île. »

     

    ©Michel Houellebecq, Le Temps. Le Cherche-Midi.

  • Peau de laine

    « Au fond des retombées

    de pollen, de poussière

    odorante, marcher,

    tout l'homme persévère

    dans ce très vieil effort.

     

    Ni relâche ni terme,

    à l'endroit où la mort

    sur l'homme se referme. »

     

    Jean-Noël Chrisment, Pollen, Gallimard.