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Il voyagea...

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« Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
 Il revint.

 Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours encore.
Mais le souvenir continuel du premier les lui rendait insipides ; et puis la véhémence du désir, la fleur même de la sensation était perdue. Ses ambitions d’esprit également avaient diminué. Des années passèrent ; et il supportait le désœuvrement de son intelligence et l’inertie de son cœur.
 Vers la fin de mars 1867, à la nuit tombante, comme il était seul dans son cabinet, une femme entra. »

Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, Deuxième partie, (début du) chapitre VI.

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Commentaires

  • Subitement, j'ai pensé à "La Dernière Escale du Tramp Steamer" d'Alvaro Mutis.

  • Aïe, je n'ai pas lu ce livre-là du grand Mutis. Je le ferai par conséquent. Merci.

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