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Greta Garbure et le Bruissement

Papier touchant signé Blandine Vié dans Greta Garbure. C'est à lire ici =>  Le Bruissement du monde

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Commentaires

  • Léon Mazzella est un écrivain qu’on ne peut comparer à personne. Il est dans la marge. Il publie des livres dont il semble s’excuser. Les articles lui viennent au bout des doigts comme les tourterelles entre les mains de magiciens. L’effort ne semble pas avoir jamais pesé sûr lui. D’une incommensurable modestie, il trouve tous les autres meilleurs que lui. S’il ne supporte pas ceux qui s’arrogent une autorité, en ce monde des assis, qui a perdu le sens de l’aventure, qui vit petitement sa médiocrité, c’est qu’au fond il est resté un nomade. Il a avoué que la clé de son caractère se trouvait peut-être chez ses ancêtres affublés du sobriquet de « Blondin d’amour » des bergers transhumants qui conduisaient leurs moutons du Bourbonnais jusqu’au Pays basque. L’amitié occupe dans son existence une place considérable, avec la littérature. Elle est son vrai port d’attache. Il est à part. Journaliste, chroniqueur à éclipses, c’est une sorte de Mercuttio entiché de la reine Mab qui, le verre à la main, fait des libations à l’amitié , à la poésie, aux nuages, aux merveilleux nuages. Il souffre du mal de ceux qui placent trop haut la vie, parce qu’ils ont à la fois trop et pas assez reçu d’elle. C’est un enfant gâté du mal de vivre.
    Mazzella est avant tout dans son style.
    Un diamant de la plus belle eau.

  • Bonjour,

    Alinea a lu Antoine Blondin : "Mes ancêtres paternels,affublés du sobriquet de Blondin d'Amour ou Blondin du Lys,étaient bergers transhumants et conduisaient les troupeaux d'autrui,du Bourbonnais jusqu'au Cantal."

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