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  • Roselyne Sibille

    J'ignore encore qui est cette voix, mais je m'empresse de partager le peu que je sais d'elle, car je l'ai découverte il y a une vingtaine de minutes. Cela me parle tant. Et à vous? J'apprends néanmoins (merci l'Internet) que cette poéte(sse) publie. Des choses denses. Sauvages. Illustrées d'encres. C'est âpre comme l'aube d'hiver lorsque le froid est merveilleusement coupant et les oiseaux furtifs. Ces textes ont la grâce. En tout cas j'y sens comme une foudroyante commune présence. LM

     

    Je pose ma main sur la lumière de l’aurore
    pour caresser le jour

    Les couleurs sont encore assoupies
    mais les arbres bavardent dans les souffles du vent

    Sur le chemin de terre-ciel
    un enfant danse et rit

     

    Silence entre les appels des oiseaux

    L’air.….….entre les branches.….….est suspendu au bleu

    Au bord du rien
    l’instant écoute

     

    Déplace les brumes

    ouvre le chant de l’eau

    Accepte le non des fleurs
    leur mélancolie de mandoline

    Rien ne demeure

    Et si ta porte tremble
    laisse passer le vent

     

    Je marche au milieu des secrets de novembre

    Il n’y a plus de fruits sauvages
    Les corbeaux croassent dans le ciel vide

    Que devient la lumière quand elle disparaît ?

     

    L’HIVER

    sur la page de l’aube
    les branches
    respectueusement
    délivrent
    les étranges secrets
    que conservait la nuit

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  • Reprendre Brauquier

    La Petite Vermillon (LTR) et ses nouvelles couvertures splendides, a la bonne idée de reprendre "Je connais des îles lointaines", de l'immense poète Louis Brauquier, chantre du port de Marseille comme La Ville de Mirmont le fut de celui de Bordeaux. J'espère que la préface de mon pote Olivier Frébourg (éditeur originel de cette somme poétique) figure dans cette nouvelle présentation - il n'y a pas de raison. Outre ces deux lascars, je reprendrai cet après-midi quelques pintxos de Toulet, Larbaud, Levet, de Richaud et Delteil, au hasard. Ajouter Cendrars et Morand sera justice : après-midi (et soirée, sans doute) tapas poétiques. Extrait =>

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