Le fascisme végan
L’hebdomadaire Marianne résume bien le phénomène Végan : « Autant la cause végétarienne, qui prône une éthique alimentaire, est non seulement respectable, mais utile à la prise de conscience que le monde développé consomme trop de viande, autant la doctrine végane est un intégrisme qui remplace le dialogue par l’anathème. Comme tout monothéisme révélé, le véganisme ne reconnaît que la conversion ou l’exclusion. D’où le refus du débat. Quelle que soit la pertinence des arguments écologiques, sanitaires, moraux et sociaux, pour un arrêt total et définitif de la consommation de protéines carnées, nul n’est en droit de réécrire l’histoire de l’humanité. Jusqu’à nouvel ordre, l’être humain est omnivore. Aussi sûr qu’il est un mammifère vertébré. (...) Et, pour légitime que soit le droit de repenser cette réalité et de renoncer à toute chair animale, on ne peut interdire à un humain de manger de la viande ou du poisson. Encore moins de le condamner ou le damner pour cela. (...) La dérive fascisante qui caractérise, hélas, une partie de la mouvance végane, discrédite toute démarche prenant une tournure idéologique en faveur du végétalisme intégral. »
Photo du train de côtes de boeuf : © Eurodis/Rungis.
Commentaires
En outre les végans s'interdisent toute utilisation de l'animal mort ou vivant : condamnation des vêtements, chaussures, ceintures de cuir ...
condamnation de l'équitation, des zoos, des cirques,des delphinariums ......et de toute exploitation de l'animal .
C'est une inversion complète des relations entre l'ordre animal et humain...une dérive sectaire extrèmement dangereuse et qui utilise maintenant la violence !
Oui, ce sont des ayatollahs de sous-préfecture, les nouveaux talibans de chef-lieu de canton d'une cause vaine, les terroristes bobos qui ignorent tout de la prédation, et même de la boue aux bottes à l'aube. Mais, vous avez raison de souligner leur dangerosité. Leurs attaques de commerces (boucheries, fromageries, poissonneries) signent une dérive radicalement inacceptable. L.M.