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Le Vin, c'est Particulier...

IMG_20181218_150438_resized_20181219_112601357.jpgIl vient tout juste d'arriver au courrier par coursier : le livre Le Vin, son histoire, ses terroirs, publié par le groupe Le Figaro via sa filiale Le Particulier, paraît. 194 pages denses etIMG_20181218_150323_resized_20181219_112600472.jpg cousues main, aux petits oignons, rédigées scrupuleusement et littérairement, avec goût et circonspection, sous la houlette de notre complice depuis tant d'années Philippe Bidalon. Nous y avons, personnellement, beaucoup donné, des Origines du sang de laIMG_20181218_150921_resized_20181219_112601974.jpg vigne au vignobles du Sud-Ouest en passant par ceux de la Loire, de la bulle de Champagne à l'aristocratie (bordelaise) du bouchon, des climats bourguignons au choix des verres, et d'autres chapitres plus ou moins grands. Ce fut un plaisir. Le bouquin se tient. Il est élégant, gourmand, richement illustré, jamais pompeux, toujours sérieux mais avec ce qu'il faut de distance pour demeurer suave, hédoniste, généreux. Aucune prise de chou là dedans. Que du plaisir en partage. Faites passer ! L.M.

 

Commentaires

  • Ce livre est splendide !
    Faites passer !
    Oui, mais avant celà et après avoir lu tous vos livres...
    Je ne puis que vous dire MERCI.

    Merci car, tout est littéraire chez Mazzella : le personnage, l’ambition, les passions, la volonté de puissance, les rêves, la barbe, le chien, les maisons de campagne.
    Il est pétri dans l’encre et le papier, le crayon, le cabinet de travail, le clavier, la bibliothèque.

    C’est un fou de littérature, un drogué, un monomaniaque, un obsédé.
    Mais une particularité presque antinomique le distingue des autres fous de sa sorte : c’est un fou raisonnable, un obsédé méticuleux, un drogué ponctuel.
    L’intelligence règne en maître.
    On pourrait dire de lui ce que Tolstoï disait du romancier anglais Trollope : « Sa maîtrise me tue. »

    Critique de haute lignée, il tient la comparaison avec Sainte-Beuve ; il n’a pas son pareil pour analyser une œuvre, la sonder dans ses profondeurs, la disséquer, en percer les secrets, en extraire les plus subtiles richesses.

    Sa prose, lumineuse, mélodieuse, experte, est un régal d’intelligence. Les personnages de Mazzella n’ont pas d’issue de secours dans le spirituel. Ils sont arrimés à la glèbe, au terre-à-terre, à l’ornière de la vie matérielle, à l’artère qui claque.

    C’est un Maupassant qui, n’ayant pas la ressource de jouir désespérément des voluptés païennes, humerait les parfums de la déchéance et de la décrépitude avec une sorte de délectation, de jubilation littéraire : il sait qu’elles sont la matière vivante de son œuvre, qui s’alimente à une blessure, sorte de puits sombre où semblent à jamais taries les sources de la joie et de l’espérance.

    En attendant le prochain...

  • Outch... Quel éloge! J'en rougis. Merci, D.

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