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Hier matin (une heure de tchatche)

Cliquez ici pour écouter => Conférence sur Julien Gracq

 

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Commentaires

  • C'est un temps très doux celui de cette conférence qui est comme une veillée d'autrefois, un partage dans un cercle d'amis. l'approche de Gracq est fine et modeste car c'est lui qui est le centre de votre attention.
    Pour les extraits d’œuvre lus, il faut de la longueur, du temps pour être pris par la musique de cette langue incomparable. J'ai donc préféré les extraits longs aux expressions qui ne deviennent trésor que dans leur jus, dans le coulant de l'écriture. J'ai bien aimé le rapprochement du "Rivage des Syrtes" avec "les falaises de marbre" d'E..Jünger et "Le désert des Tartares" de Buzzati, et tout ce que vous avez dit de son art du paysage imaginaire et de l'attente. C'est une belle approche, toute vibrante d'amitié patiente..

  • Merci de votre écoute attentive, chère Christiane, J'ai bien conscience d'avoir lu trop vite des phrases qui se dégustent lentement...

  • Oh, Léon, je ne me permettrais pas ! je ciblai juste les phrases trop courtes, ou images poétiques sorties de leur contexte qui ne permettent pas d'atteindre le noyau profond, le magnétisme de son écriture, sa coloration inoubliable, son roulis, sa musique, une matière de songe...
    Ce qui est magnifique dans votre conférence c'est qu'elle vient de l'intime d'une lente et longue lecture de son œuvre, de rencontres amicales aussi avec ce poète exilé..
    Beaucoup aimé, aussi, votre discrétion..
    Le fait que sur votre blog, la gourmandise met souvent en attente vos explorations littéraires, donne du prix à ces dernières, vous permet de ne pas prendre la grosse tête des critiques littéraires.
    C'est un blog joyeux traversé de territoires du songe, ceux de vos lectures et de vos écritures. Convivial. Et parfois :
    "... pays de miroitement et de la brume, ou les linéaments de la terre à vau-l'eau se réduisent dans le paysage à quelques pures et minces lignes horizontales, mangées par les reflets de lumière, et dont la légèreté irréelle fait songer à un lavis chinois...;" ("Carnets du grand chemin")

  • Encore merci, Christiane, de vos messages si subtils et si encourageants. Je ne prenais aucunement ombrage de ce que.... Je signifiais juste l'un des ratages de cette intervention, sans doute pas assez maitrisée. (Superbe, le passage des "Carnets du grand chemin", comme l'ensemble de ce livre précieux). A vous lire, Léon

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