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Jean Gamay

Capture d’écran 2017-09-12 à 14.33.39.pngL'anecdote est singulière, vous allez voir. Je reçois des échantillons de la maison Jean Loron (vignerons en Beaujolais et en Mâconnais depuis 1711, sis à La Chapelle de Guinchay, dans le 71) avant l'été, et je marque un temps d'arrêt sur les indéniables qualités organoleptiques d'un flacon, la cuvée Jean, issue de gamay noir (2016) qui s'épanouit sur des coteaux pas très éloignés de Lyon. L'étiquette est chic et moderne, et puis c'est surtout fruité (marqué par la mûre et la myrtille) et croquant, simple et corpulent quand même, parfum de violette au premier nez, réglissé à l'attaque en bouche, puis c'est rond et suave, franchement équilibré; bien fait, quoi : le genre de vin sans histoire compliquée, à déboucher sans hésitation lorsque les potes déboulent à l'improviste et - comme par hasard - à l'heure de l'apéro-qui-s'éternisera-forcément, grâce à l'appui logistique de force charcuterie, plateau de fromages et pain excellents. Une fois la dégustation "pro" achevée, la bouteille à peine entamée attendit l'improviste, qui ne vint pas, ce jour-là. Le lendemain, elle acheva par conséquent son histoire dans l'évier, une météo clémente ne m'intimant pas l'ordre d'élaborer la première daube de joue de la saison. Puis, j'en parlais, de ce gamay de Jean. Rendez-vous fut donc pris. Mais... Je ne savais comment faire pour relever le gant, alors je tapotais sur l'Internet, afin d'en acquérir trois flacons. Et en trouvai à vendre chez Pimprenelle* (le genre de démarche qu'aucun de mes confrères journalistes spécialisés n'oserait avouer...). Il m'en coûta la bagatelle de 5,85€ l'unité ! Une vraie affaire. Foncez, c'est gamayment bon. L.M.

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* Nicolas, pour les intimes.

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