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CHRONIQUES D’« ÉCRIVIN »

bacchus et moi.jpgLe romancier new-yorkais, auteur à succès de Trente ans et des poussières, entre autres, a la passion du vin (et du luxe) chevillée au coude et au nez. Aussi donne t-il régulièrement de longues chroniques brillantes et pleines d’esprit dans House and Garden et dans le Wall Street Journal, qui sont aussi drôles qu’iconoclastes. 65 d’entre elles sont ici rassemblées. Truffés d’anecdotes – l’auteur va sur le terrain,  partout où l’on fait du vin,  de traits d’esprit et de comparaisons renversantes entre les vins rares et chers et les hommes,  ces textes à l’écriture juste sont un délice et ils se lisent comme des « shorts », de courtes nouvelles. McInerney personnifie aussi les vins : Grace Kelly serait par exemple un puligny-montrachet. Et si Mouton est Michel-Ange, selon McInerney, Lafite est Léonard de Vinci. Ou bien l’un est Armani, et l’autre Versace.  Brillant. L.M.

Bacchus et moi, par Jay McInerney, La Martinière, 432 p., 23€

 

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