siffler
Je me disais à moi-même, enfant : Comment fais-tu pour te donner du courage? -Je siffle fort et je chante jusqu'à ne plus rien entendre autour lorsque je marche seul dans une forêt, la nuit, pourquoi...
Hier encore, un arc-en-ciel, un ciel d'étain, des lueurs d'aube de l'humanité vinrent frapper le soir. Je me disais à moi-même, en prenant un verre à une terrasse-querencia : et, vois-tu comme la lumière orangée des soirs nuageux de cet avril mouillé passe sa main sur les choses, les arbres, les immeubles pour les rassurer? -Oh oui et cela m'a rasséréné hier encore, tandis que je marchais parmi.
Fin d'après-midi, je vais prendre Philippe Jaccottet (Tâches de soleil, ou d'ombre), et reprendre Claude Simon (La route des Flandres, Les Géorgiques) pour la soirée ; c'est essentiel. Cela permettra d'oublier les cahuzaqueries du monde nauséabond qui vaque et autres turpitudes sans intérêt général. Non? (si-si).
Commentaires
Chez moi, sur mon blog, ce vendredi, le propos est nettement moins poétique, mais tout aussi orange.
Bonne journée.