A la santé d'Espagnet!
Et voilà, et c'est merveilleux : l'ami Patrick Espagnet (1950-2004), qui fut un très brillant journaliste (sportif) à Sud-Ouest et un trop bref écrivain (La Gueuze, Les Noirs, XV histoires de rugby), a son Festival! A Grignols (Gironde) où il naquit. Cela se passe à la fin du mois. Demandez le programme : http://arpel.aquitaine.fr/spip.php?article100002304
Merci à Christophe Dabitch, organisateur de ce festival, pour l'envoi de l'affiche, mi Far-West, mi Cartel (de luces y de lujo) ci-jointe.
Commentaires
Oh comme tu as raison concernant le Saint Patrick, que tu as bien connu, ses colères, ses " coups d'éclat" d'écorché un peu trop à vif, bref, Espagnet dont je sais qu'il avait également écrit un texte magnifique sur l'élan Béarnais ( du basket donc) jamais publié me semble-t-il...Pour la part rugbymane qui sommeille en moi, c'est un des auteurs que préfère sur le motif...entre autres ce texte: Andy, la vache, c'est d'un lyrisme ça...A la tienne oui
En effet, c'était un écorché un peu trop à vif (bien vu) et d'aucuns ne le lui ont pas pardonné cela, au boulot notamment.
Reste que c'était un type pétri de talent, je n'aime pas dire un Blondin de Bordeaux ou un truc dans le genre. Non, Patrick, c'était Patrick.
Par ailleurs (humainement) son regard était droit. S'il te disait un truc sympa, c'était tout son palpitant sur papier sulfurisé qu'il te posait là devant, sur la table : tiens! L'inverse était valable. Et lavable, heureusement. A coups de demis pas panachés, s'il te plait.
Le seul problème, c'est qu'il ne savait pas s'arrêter de boire des coups. Et qu'à la fin, cela altéra son stylo.
Lisez et relisez Espagnet, c'est un ordre.
et té pour ma part j'y serai à Grignols et en profiterai pour présenter Short stories mais surtout pour rendre hommage à ce grand écrivain de l'Ovale...par ma modeste présence; au passage merci d'avoir été porteur d'info sur ce coup-là.
Je vais obéir… Je l'ai croisé quelquefois dans bordeaux. C'était un ami à lui (mort aussi) qui me trainait à ses côtés plutôt comme un papa et sa fille et qui me présentait ses grands potes. Alors, ce monsieur-là est associé à d'autres moments et à cet autre disparu trop vite. Je me souviens des rigolades, du marché bio à st-pierre et du new-york de l'époque. Quand j'ai vu l'affiche, avec son visage, ça m'a fait un drôle de truc. Alors, oui, je lirai l'Espagnet !
Bien, Benoît! (je m'aime bien en entremetteuse...). Moi je serai à Vic, pour les toros-toros. Je te souhaite "ouné monttonn" dé signatoures!
Sophie, commence par "La Gueuze"...
té, c'était souvent au New York qu'on trinquait, et aussi place Puy-Paulin, près du journal. Sur le marché bio de St-Pierre (je vivais à un jet de glaviot, rue des Faussets), il ne trainait guère je crois. Mon dernier coup avec lui, ce fut à la terrasse du Splendid, à Dax, avant une corrida. Il me dédicaça "Les Noirs", dont il portait un sac en toile de jute façon La Poste.
Il était déjà bien mal en point. Mais fier comme un bar-tabacs...
A la santé de Bordeaux-foot Vic-toros Espagnet-rugby etc
de la part d'un exilé du Sud est
vivement la Madeleine & les vagues biarrotes comme tous les ans en été
http://annaorlova.blog.lemonde.fr/leo-nemo-leternite-roman-version-facebook-de-la-page-3601-a-la-page-3617/
à suivre
Salut Léon, week-end émouvant , émaillé de belles rencontres (dormi deux heures en tout, pour un couche-tôt c'est dire), et des lectures de textes et la gueuze jouée...un pur moment de grâce, et tiens tu as le bonjour de quelques historiques de Sud Ouest, aussi de Mimi...la bise.
Salut Benoît! Je rentre aussi, mais de Vic (des toros, des toros, des toros!). En passant devant le panneau Grignols, j'ai eu un pincement... Tu me raconteras. Et puis, qui c'est ces historiques du journal? Et ce ou cette Mimi?.. Diga me por favor.
J'ai raté cette occasion de célébrer la mémoire et le talent de Patrick. Pas au courant. Y aura-t-il un autre festival Espagnet ?
Oulà. Je l'ignore et le souhaite. Le mieux est de se renseigner du côté de Grignols.