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Les Bugnes, Basque table

Ca fait un moment que je veux dire un mot sur ce resto basque niché dans la rue du Pot-de-Fer, Paris 5ème, comme un diamant au coeur d'une bouse. La rue est en effet jonchée de restouilles à touristes, aguicheurs mais absolument pas sexys, tout juste nourrissants. Au bout, un peu avant la rue Tournefort (et pas à l'autre angle, en venant de la rue Mouffetard, donc celui de la rue Ortolan, qui lui aurait mieux convenu), Jean-Pierre tient "Les Bugnes". A priori, rien d'excitant, si l'on pense un peu bêtement que tous les restaurants de la rue sont d'une médiocrité semblable et que ce Basque-là l'est comme je suis archevêque. L'exception confirme la règle. Et  si "l'expérience se brise sur le roc du préjugé" (Jaurès), on ne pousse pas la porte du n°11. Or, à l'intérieur, tout est bon! Les tapas, les plats du jour, la carte, les vins, le service et la faconde du patron sont un enchantement. Sa règle d'or : des produits excellents, triés sur place et qui viennent plusieurs fois par semaine de là-bas, comme la charcuterie et la viande de porc Ibaïona de chez Etchemaïté. Chipirons à l'encre, seiches à la plancha, thon (blanc) plancha, piquillos à la morue, axoa de veau délicieux, marmite du pêcheur, pieds de porc panés au foie gras, paëlla et cassoulet maison (pour les incursions extra-territoriales)... Vins d'Irouléguy (Abotia), d'Espagne et de Cahors; txakoli pour l'apéro et patxaran pour digérer. Déco rugby et corrida. Le bonheur basque est chez Jean-Pierre, qui n'est pas de là-bas mais qui est fou de ce Pays.

11, rue du Pot-de-Fer, Paris 5ème, 0143318082

 

Commentaires

  • Décidément il y a beaucoup de bonnes tables à Paris...Pas grand chose à voir mais j'ai bien reçu les envois" femmes de soie et corrida"...un bon investissement quand toutes les banques font faillite...

  • "La corrida" est vraiment un bouquin à part...Une chose qui ne se lit pas mais qui se dit, voire par moment qui se crie!

    Recueil fin comme une lame...Mais ça je l'ai déjà dit!

  • Merci Leo et Pierrot. N'en jetez plus! "La Corrida du 19 avril", en effet, je l'ai vomi, ou hurlé, le premier mai 1998 entre 11h et 15h. A 15h 05, j'étais KO comme après un match de boxe. Le truc montait en moi depuis le 19 avril. Il est paru le premier août. L'éditeur le réimprimait trois mois plus tard.

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