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Magnanime

En feuilletant ce matin les archives de ce blog, ce que chacun peut faire, je reprends cet extrait d'une note écrite le 26 octobre 2006, il y a pile un an : la peinture comme le papier-peint n'ont pas encore besoin d'être changés.
 
"On devient vraiment majeur en donnant à ceux qui ont lâché les chiens contre nous sans savoir ce qu'ils faisaient le geste de paix nécessaire à une vie par-delà le ressentiment - trop coûteux en énergie gaspillée. La magnanimité est une vertu d'adulte. (...) Serein, sans haine, ignorant le mépris, loin de tout désir de vengeance, indemne de toute rancune, informé sur la formidable puissance des passions tristes, je ne veux que la culture et l'expansion de cette "puissance d'exister" -selon l'heureuse formule de Spinoza enchâssée comme un diamant dans son Ethique. Seul l'art codifié de cette "puissance d'exister" guérit des douleurs passées, présentes et à venir".
Michel Onfray, La Puissance d'exister, Grasset.

Commentaires

  • oui, Onfray a ses raisons...mais repensant à ce que Tuffaut faisait dire à son Antoine Doisnel ( ici notre idolede cinéma) quelque chose comme " on ne cosntruit pas une oeuvre sur un réglement de compte". mettons que pour une fois Onfray m'a fait dériver loin de moi... Antoine Doisnel...

  • rien à voir avec Magnanime, mais sur la photo, il y a de l'hemingway of life, bien sur en beaucoup plus sculptural, mazette se balader ainsi torse poil, les plaquettes de choc au vent mauvais des rues idoines, un coup à finir chez Zingaro ça... belle photo en tout cas et trève d'ânerie. ( oui je signe juste benoit maintenant, basta l'orgeuil, faut tâcher d'être digne et génereux comme dit descartes dans son traité des passions)

  • Merci Benoît pour l'Hemingway of Life! Et avant que les mauvaises langues et les esprits chagrins, voire jaloux, ne le pensent, voire le disent, je rectifie moi-même le tir : en fait de plaquettes de chocolat, il s'agit plutôt de Nutella... Mais bon. Il y a surtout la douceur d'une nuit andalouse. Je sors d'un resto du vieux Grenade, à l'aplomb de l'Alhambra et je pense peut-être à Lorca en me demandant s'il aurait aimé fumer un Partagas avec moi, là.

  • Je pense plutôt qu'on peut démolir une oeuvre sur un règlement de compte...

  • Hélas c'est vrai...mais je suis convaincu, disons que j'achève de me convaincre que pour en bâtir une de solide, il faut avoir, à l'instant de la création( nous ne sommes pas des saints et tant mieux, on s'emmerderait à pierre fendre) le coeur pur. Dignité et générosité sont necéssaires pour qui cherche àembrasser le monde comme dans une première fois recommencée ( pouah ça c'est...) je vieillis faut croire...Et la vieillesse, on va dire l'age, ce n'est rien d 'autre que l'auto-critique de sa nature, pour paraphraser gratis môssieur Cioran...allez retournons nous gratter l'âme à notre petit frottoir littéraire...

  • Cher Benoit,
    je suis d'accord avec vous pour les plaquettes de chocolat. Il est humble cet homme là. Je les ai touchées, c'est du 100% cacao pure origine. L'homme avait enlevé sa chemise non pour les montrer, ses plaquettes, mais par galanterie, les soirées andalouses sont parfois fraîches.
    hhhmmhiiiinnnff

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