Septembre à Bayonne
Corridas : El Juli -seul contre six toros de trois élevages différents-, magistral, mûr, un brin esbrouffeur, samedi, mais porteur d'un toreo de verdad. Le lendemain, des figuras (Castella, Ponce) mais pas de toros pour donner le change : ennui. Oublions le fer Valdefresno, s'il vous plaît. Heureusement, il y avait la douceur de septembre sur la Côte basque, les chipirons devant l'Océan au Port-Vieux, le superbe repas d'après match, de Gorka à Xakuta (l'Aviron avait atomisé Bourgoin à Jean-Dauger, entre 15h et 17h. Du Derby : ça compte pas, ou peu. On recausera samedi à Anoeta contre le BO). Les chipirons, encore, de Txotx, une certaine movida souple, entre nosotros, dans l'air, dans les rues, dans les regards, qui n'a cours qu'ici, juste après la rentrée. Un truc à part, que Nîmes et même Séville envient. Enfin, je veux le croire.
El Juli, Bayonne, samedi. Photo © La Dépêche.
L'Adour, dimanche matin.
Et cette étrange affiche, sur les quais en bord de Nive...