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Maxence Fermine

  • Parasite

    Il y a des coïncidences troublantes, trop confondantes pour être crédibles. Maxence Fermine par exemple. Lorsque j'ai lu Neige, son premier roman, j'ai immédiatement pensé que le garçon avait très bien lu et admirablement digéré Soie, d'Alessandro Barrico; mais peut-être de façon malicieuse. Lorsque j'ai pris Le Violon noir, son second roman, je me suis dit : là, le garçon a bien digéré Tous les matins du monde, de Pascal Quignard. Et aussi Noveccento, pianiste, de Barrico, encore... En réalité, avec le recul, je pense que Fermine est un plagiaire de génie. Après tout,  Rocambole et Rouletabille n'inspiraient ni vengeance ni geôle. Et il faudrait être bien mal luné pour en vouloir à Robin des Bois. Maxence vole les riches et redistribue aux pauvres lecteurs... Le talent est partout, y compris dans le parasitage, la pollution, l'imitation. Dans la pauvreté en somme. A l'indigence je ferai crédit, cette fois. Cette fois seulement.