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Boualem S.

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Le 16 novembre prochain aurait été le 89e anniversaire de ma mère si elle n’était pas partie trop tôt à l’âge de 61 ans et demi en 1998. Vingt-sept ans déjà. Ce sera surtout, car il est vivant, le premier anniversaire de l’abjecte incarcération de Boualem Sansal. J’ai l’honneur de le connaître un peu, d’en être devenu un ami lointain, depuis notre rencontre en 2015 dans le train qui nous conduisit depuis Paris au salon Livres en Vignes au Clos de Vougeot. Je m’étonne chaque jour davantage, je suis révolté comme beaucoup d’entre nous heureusement, par l’inaction française à faire pression sur le régime algérien perverti et dictatorial de Tebboune. Devant l’attitude pleutre de l’Élysée. Devant le silence complice de nombre de mes confrères journalistes. J’ai honte, et ce soir je relirai en diagonale « Le Village de l’Allemand, ou le Journal des frères Schiller », mon livre préféré de Boualem. Mais ma lecture silencieuse ne pourra rien. Faut-il afficher le portrait de Sansal à la façade des mairies (afin de couvrir, en passant, le drapeau palestinien qui dissimule à peine et par une espèce de palimpseste immonde celui du barbare Hamas) ? Que faut-il faire, un an après, pour obtenir sa libération, la fin de son absurde détention ? L.M.

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