Des vivants

Je viens de regarder la mini-série de huit épisodes à la fois choc et douce de Jean-Xavier de Lestrade, « Des vivants », sur les survivants du Bataclan, ceux du 13 novembre 2015. Notamment cette poignée de jeunes adultes qui furent pris en otage dans un étroit couloir à l’étage de la salle de concert durant 2h30 par deux inqualifiables barbares dingues, deux crevures terroristes. Et c’est bouleversant de retenue, de justesse, riche de sentiments, de fraternité, d’humanité, de victoire à la fin. Victoire de l’amitié, de l’amour, de la musique malgré les blessures profondes et ineffaçables, assorti d’un hommage appuyé au courage inouï, au sens du sacrifice des hommes de la BRI, la Brigade de recherche et d’intervention. Je recommande vivement, car il n’y a aucun tremolo, aucune recherche lacrymale, aucune empathie excessive dans la réalisation. Les acteurs sont vrais. Le scenario brut et sensible. Réel. C’est juste équilibré, donc rare. L.M.
(france.tv)
