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Cet après-midi, j'ai repris Haute solitude, de Léon-Paul Fargue, lu à dix-neuf ans. Et j'ai retrouvé le sens de l'image subtile du piéton de Paris. Qu'on en juge : 

... je me laisserai glisser sur la pierre décolorée et meurtrie, l'âme au fond des poches, les poches béantes, la vie pesante comme un journal mouillé... (p.97)

Ce journal que j'achète fond dans mes mains comme un beignet de neige. (p.130)

Et le soir aussi, quand le café se résorbe comme un mégot... (p.138)

J'aime ma solitude comme une maison de campagne, comme une retraite vigilante. Les larmes que je verse sont closes. (p.138)

... quand je cheminerai enfin les os vaillants, éveillé comme un fantôme, au hasard des quartiers couleur de pintade et d'arrosoir... (p.207)

 

Je suis tombé par ailleurs sur ce titre d'un sous-recueil de poèmes de Marie-Claire Bancquart (dans Terre énergumène qui parait en Poésie/Gallimard), et je suis resté coi :

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