"Affaire" Maurice Audin
Voici une tribune écrite la nuit dernière, adressée ce matin à deux trois gazettes, et reprise dix minutes après par Causeur dont c'est ma première collaboration => AUDIN
Lien permanent
Catégories : algérie, histoire, humeurs, Politique, Presse, Querencia(s)
3 commentaires
Commentaires
bel article bien écrit et juste dans le juste factuel de la réalité historique.
J'ai mis un commentaire de remerciement à la suite de votre article paru dans Causeur. Comme je crains que vous n'en ayez pas connaissance, j'ai plaisir à le recopier ci-dessous, avec toute ma solidarité :
Merci M. Mazzella pour ce nouvel article rappelant les forfaits dont les pieds-noirs ont été victimes, avec vous, tout gamin, aux premières loges parmi tant d'autres. Je suis moi même pied-noir, de 10 ans plus que vous et du Maroc. Dans mon pays natal, il n'y a pas eu d'horreurs de la même ampleur qu'en Algérie, mais il y en a eu quand même et nous sommes partis après les émeutes de Meknes (octobre 56) au cours desquelles ma grand-mère maternelle a failli mourrir de ses blessures et mon parrain a été assassiné d'une balle dans la tête. J'avais huit ans et demi. Cela marque à vie et je réagis comme vous devant les initiatives d'un président de la République ignorant de nos histoires douloureuses. Ayant encore en mémoire les horreurs d'Oran de 1962 (j'avais 14 ans et cela m'a suffisamment marqué pour que je me souvienne encore du nom maudit du Général Katz), j'ai immédiatement été outré en pensant aux victimes, dont vous avez failli être, lorsqu'il y a eu cette demande de pardon pour la mort de M. Audin. Pourquoi lui seulement ? Dans la logique du "en même temps", on essaye de faire un équilibre en octroyant un hochet à une vingtaine de harkis encore en vie. C'est obscène.
Merci de ta fidélité et de ta lecture, Gérard.
Merci de votre message (vu aussi sur le site), Monsieur Fonseca.
Il y a encore beaucoup à dire, à écrire, et à débattre sur ces douloureux et épineux sujets. LM