Grands reporters
Voici un 10/18, Grands reporters, à garder précieusement. Plus de 800 pages de pur talent. Cent reportages d'exception de 1950 à aujourd'hui, choisis par d'anciens Prix Albert-Londres et parmi les reportages qu'ils ont particulièrement aimé écrire, au-delà de ceux qui leur ont valu le prestigieux prix.
Un pur régal en somme. Henri de Turenne, Yves Courrière, Jean Lartéguy, Henri Amouroux, Josette Alia, Jean-Claude Guillebaud ouvrent le bal. Excusez du peu. Suivent des perles : Veilletet, Pomonti, Niedergang, Kravetz, Hoche, Ullmann, Chalandon, Caradec'h... Les signatures de nos années de formation, d'éveil au métier. Celles que nous guettions au kiosque et que nous dévorions avec autant d'avidité que les nouveaux livres de nos auteurs préférés en librairie.
Et cela fait un bien fou de lire ou relire leurs récits, leurs impressions, leurs propos recueillis au Vietnam, en Espagne, à Prague, en Afrique, dans le djebel, en banlieue ou à Jérusalem. Un tel bouquin nous enchante autant qu'un recueil de reportages d'Albert Londres, le maestro, dont le nom désigne donc le prix qui récompense les meilleurs reportages et les meilleures plumes de l'année.
C'est truculent, ça swingue à chaque chapitre, car une nouvelle personnalité apparaît, s'imprime dans l'esprit, s'impose à force de mots choisis façon percutante et que le journalisme, écrire pour le journal, c'est ça aussi.