Kundera
Pléiadisé, immortalisé donc, voici Milan Kundera en deux volumes reliés plein cuir, mais sans appareil critique lourd et polluant. Rien que l'oeuvre, sans graisse : le romancier n'est qu'elle-même et rien d'autre. L'aversion de l'auteur de L'art du roman pour le biographique, l'interview, la trahison possible, est légendaire. Donc lire Kundera, et basta. S'interroger quand même sur l'incroyable minutie de cet auteur, sur son attachement maniaque à contrôler chaque mot, chaque signe de chacune des nombreuses traductions de chacun de ses livres, passant jusqu'à trois ans à réviser, retoucher l'une d'elles.
Commentaires
Oui, excellent auteur & excellente perspective.
Avec quelques liens en préambule... http://claude-doglio.blogspot.com/2011/03/milan-kundera-vocation-romancier.html
=> Claude : Merci de ces extraits si justes, et qui disent combien Kundera est exigeant, voire intransigeant. Sa morale de l'écrivain, du romancier, est inflexible. Elle se situe à vingt mille lieues au-dessus du marigot littéraire ambiant, fait d'apparence et de vernis.
(j'ai tenté, mais en vain, de coller ce mot sur ton blog)