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EkAT et emm.t

Elles sont soeurs. Catherine (EkAT) peint, Emmanuelle (emm.t) photographie, et plus encore.

Christiane les évoque dans ses derniers commentaires, sous la note EkAT (cliquez ci-contre à droite pour les lire).

Voici donc leur lien respectif, pour aller plus loin :

EkAT

emm.t

Commentaires

  • Oh, merci , Léon, pour cette joie de revoir toues ces oeuvres dont beaucoup m'étaient inconnues.
    EKat j'ai appris en venant vous rencontrer la substance vraie de ses oeuvres. J'étais appelée par ce que je sentais dans les épaisseurs des goudrons et des pigments crayeux et terreux. J'approchais, je reculais, me tournais, me retournais car le stand est si petit ! Il n'y avait pas de violence (même dans les cous), non, juste cette infinie douceur sensuelle et pudique que j'avais déjà rencontrée dans les photos que vous présentiez sur votre blog. C'est vraiment une peinture lente et silencieuse, une intimité voilée, esquissant son mystère de chair par l'échancrure d'un corsage, la chute d'un voile. Les couches de peinture sont poreuses et mènent à la fragilité de la femme. Ce sont des traces de présence, de mémoire onirique, magiques et poétiques. Une recherche de quelque chose de perdu, d'enfoui... De toile en toile j'ai suivi le regard d'EKat comme dans une valse lente. Une grande unité naît de sa palette, de sa touche, de ses cadrages (1 et demi). Un double mouvement d'offrande et de repli anime chacune d'entre elles. La femme s'absente, s'efface comme objet de désir. Projection narcissique, mise en scène de son corps ? Les représentations d'un moi féminin me renvoient à un miroir... à d'autres corps de femmes sauf que là j'étais entrée dans le miroir, voyant des dos, des nuques, des fesses, des épaules... énigmes... lieu de passage vers le secret du soi. (un secret de soie). Pour voir les toiles d'EKat il faut du temps. Merci à emm.t de m'avoir laissée dans cette contemplation sans briser le silence.

  • Pöur emm.t , ce jour, j'ai mis un long temps à comprendre le fonctionnement du lien. Et puis j'ai compris ! il faut laisser un appui sur le titre de l'image pour la voir apparaître . C'est très beau ce clignotement de lumières éphémères dans le noir de l'écran. Il y a comme une résistance au temps, à la durée. Saisir rapidement le paradoxe de ce qui est éclairé bien qu'habitant l'invisible dans le jour ou la nuit. C'est une appréhension du fugitif, de l'éphémère, de la course du regard sur toute chose. Du geste exact qui déclenchera la prise de la photographie. Et la lumière bouge et les vivants bougent... Chaque objet est en suspens dans une nuit où la lumière est de passage.
    Je me rappelle que la vision du monde est dépendante de nos deux yeux dont certains fermés pour toujours à la vue. J'ai des amis non-voyants qui "voient" avec leurs autres sens la beauté du monde. Leur quête du visible doit alors produire du sens par d'autres rapprochements. Certaines créations d'emm.t m'évoquent ce tâtonnement des corps dans l'ombre de la nuit. Je crois que je pourrais avec des mots ou des musiques leur faire s'approcher ce qu'il y a là, sur le papier ou sur l'écran. Une fête pour l'oeil car il faut passer par l'âme pour ouvrir le regard. Accompagner mentalement ce qui guide le regard et d'emm.t et et de celui qui regarde intensément chacune de ses oeuvres. Faire lien. Personne n'avait photographié cela. Noirs profonds, blancs intenses, lumière magnifiée, poursuivie, attrapée puis relâchée, comme oiseau ou papillon. Témoignage d'une chasseresse à l'affût dans l'ombre des villes et des maisons, ou dans le jour radieux où un enfant passe en courant. J'ai aimé les séries, le temps y passe comme une quatrième dimension. Je pense qu'il y a travail au moment du tirage ou à même la pellicule grâce aux distances, à la vitesse, aux objectifs? Temps d'action de la lumière ? le temps affleure comme apprivoisé suivant les traces des mouvements : eau, lampes, phares... comme dans un rêve. J'ai rencontré un auteur : emm.t...

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