vu à la télé
Vous prendrez bien un peu d'acide dans le café, ce matin?
Jacques Duquesne, vieux Manitou, biographe de Dieu et juré Interallié, interrogé par une télé dans "le train du choléstérol" qui dépose à la Foire de Brive, déclarait sans ambages, il y a quelques jours donc, que son jury, en passant en dernier, ne pouvait pas toujours primer une maison qu'ils voulait récompenser. (Pauvres auteurs...). Lapsus? Même pas! Pensez donc! Rien de nouveau sous le soleil (pour citer à nouveau Ileana), mais "désormais, on ne s'en cache pas : c'est rentré dans les moeurs", comme ne dirait pas la concierge de l'Elégance du hérisson. Du coup, le travelling dans le wagon, où l'on aperçevait un Sabatier repu et las (on entendait presque les gargouillis de son ventre et la remontée de ses prochains rots), l'ami Louis Gardel au sourire dévastateur sous sa moustache blanche, une Madame Edmonde qui faisait sa très sérieuse, une Chandernagor toujours aussi sexy qu'une théière... Bref! le wagon prenait des airs de business-class : on y parlait affaires, pas littérature. Et ces gens-là semblaient se rendre à une bâfrerie où, entre deux gavages, l'on discuterait transferts et gros sous, comme au foot et j'espère pas bientôt au rugby, con!
La République littéraire a aussi ses "gros pardessus"...
"Et c'est ainsi qu'Allah est grand!", écrivait Alexandre Vialatte à la fin de chacune de ses chroniques, dans La Montagne.
Commentaires
auparavnat chinois était notre supplice lequel consistait à détailler les bons livres, d'auteurs un peu neuf ou n'ayant pas jusqu'ici eu la chance de trouver ses lecteurs, livres aussitôt parus aussitôt lus par nos zigues, dans les listes établies en vue des différents prix. souvent on y trouvait de quoi motiver quelque sainte coléreu. Et puis, l'age soignant et l'aigreur aidant ( l'aigreur est humaine et après tout puisque comme le chante le Polnareff " ya que aps pouvoir qu'on peut"...) , on s'est détournée de toute cette comédie entre soi, pour retourner lire ( beaucoup moins, avec la lenteur choisie la seule qui offre un tant soit peu de recul au vrai) tranquille dans son coin. nous restait le loisir de faire passer tel ou tel ( grâce à certains critiques découvreurs reconnaissons-le) ou de recevoir en offrande telle ou telle. et pis voilà. Pennac a un prix? Cet avatar de BHL, plus moderne, plus fashionable d'Ono Dit Biot va peut-être voir sa Birmane couronné? et bien tant mieux pour lui...Le cercle concentrique de l'autre faussaire à deux sous, un truc à vous dissoudre toute idée de littérature ça, s'avère un concentré d'un autre bouquin, grand tort à la fin lui fasse...le plus triste c'est que tout le monde, les grands "liseurs " y compris s'en tamponnent...népotisme, coups de main ou d epouce sont dans la nature humaine. une fois qu'on la découvert, c'est le cul moins serré qu'on refile quand même écrire son petit truc ou en relire des grands.
L'aigreur est humaine... Pas mal, celle-là... Bon, l'avatar béHailisé l'a eu. Un Interallié "mode", en effet, dans la lignée des Zeller, Beigbeder, voire Neuhoff. Un journaliste-paysan de l'Aubrac auteur d'un beau et solide roman aurait-il eu une chance?..
oui c'est cela un auteur d'aubes briques et d'Aubrac , enlumineur A-mou-Reux de l'aligotique made in saint aman des côts. Un type qui t'aurait fait revivre l'odeur de la caserne des pompiers à l'heure vaporeuse où chauffent tripoux et farçous, comme c'est de tradition chez ces gens, là, un de ces dimanches de la vie ( volcan dominical ) sur le coup des 7h du mat, après une nuite blanche, very commerçante, épuisée à vous noircir l'ame émolliente à grandes lampées de vin rude au bal pop, loco, locace, locomo, de la fête locale...ah mais c'est l'heure, hop, hop, hop, viteu un cawa cimbali por favor, robusta perfettto, pour vous faire la plume solide,car certaine petite histoire de jolie roulure et de col roulé s'impatiente sous word ( trois jours qu'elle poireaute comme un grande. ) suerte matador suerte.
elle met l'eau à la bouche, cette histoire de belle roulure et de col roulé!...
vous la lirez j'espère bien, vous en aurez la primeur si toutefois j'arrive au bout de cette nouvelle de rien.