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  • Merci Benoît!

    Benoît Jeantet, hédoniste dingo de rugby, de poésie et de gastro, me rend cet hommage, surpris sur la Toile ce matin tôt, et son blog s'appelle rugbymane :  http://rugbymane.blogspot.com Son auteur (que je remercie -au passage- très chaleureusement pour sa note) le définit ainsi : "Ceci est le journal d'un malade de la chose ovale, devant apporter la preuve de l'apparition d'une nouvelle addiction "contractable" sur tous les prés du monde. C'est la vengeance de la pelouse. Entre nous on l'appellera "rugbymanie"...

    D'ailleurs, le dernier numéro de l'élégante revue ATTITUDE Rugby (arrivé pile hier matin tandis que je matais des photos splendides avec son auteur Michel Birot, par ailleurs Rédacteur en chef de ce magazine) publie un extrait du blog de cet esthète de l'Ovale qui a plus d'une passion dans son sac.

    Benoît Jeantet est un blogueur fou : il en anime deux autres : http://foodingpoesiesdujour.blogspot.com/ (poésie) et :  http://papadebloguetotal.blogspot.com/ (allez-y voir!..).

  • Gracq, again...

    f4efe2d6bd823b91b64b05474ee9d9a1.gifLe Magazine Littéraire de juin offre un long entretien avec le plus grand écrivain français vivant. Avec "le dernier classique vivant". Cet homme que j'ai l'immense chance de voir de temps à autre chez lui à St-Florent-le-Vieil, en bord de Loire. L'entretien (avec Dominique Rabourdin) est lumineux. J'y ai retrouvé certaines confidences faites dans le salon de sa maison où il reçoit.

    Un entretien éclairant, oui, sur sa foudroyante lucidité sur la Littérature, le monde tel qu'il (ne) va (pas) et demain, qui ne le verra pas. Son retour sur son parcours d'écrivain est également phosphorescent (Gracq est une luciole sur le chemin nocturne du marcheur égaré car trop rêveur) quant à son absence d'illusion sur l'oeuvre avec un grand O, le fameux work in progress... Gracq ? Le plus grand dilettante de génie que la terre de France ait porté depuis... Allez! Stendhal et Flaubert à match nul.

    Extraits en forme de tapas (mise en bouche littéraire) : 

    fe9861a5952922a87c53301624617314.jpeg... " Et qui font que les dates de parution de mes livres me donnent moins le sentiment d'une "carrière" que celle d'une maigre série échelonnée d'affaires de coeur, à laquelle l'écriture fragmentaire vient prêter à la fin par son tissu une relative consistance". 

    "La mort survient, un jour ou l'autre; quoique très proche pour moi (Julien Gracq aura 97 ans le 27 juillet prochain), sa pensée ne m'obsède pas : c'est la vie qui vaut qu'on s'en occupe."

    (Photos : Gracq marchant en bord de Loire devant chez lui. Et "chez lui", rue du Grenier-à-Sel...)

  • René Char est de plus en plus vivant

    2717cf9d46aa47bd0d759c818895cab6.jpegL'expo qui lui est consacrée (car il aurait 100 ans le 14 juin prochain) à la BNF à Paris, est Extra-Ordinaire. Il est infiniment émouvant de lire le manuscrit de fragments qui nous portent depuis des kilos d'années, qui sont comme des bouées en cas d'avarie, des papillons contre les scaphandres (allez voir le film tiré du très beau texte de Jean-Do. Bauby, au passage : Le Scaphandre et le Papillon) des visas contre le désenchantement du monde...

    Aujourd'hui me voit vêtu de Char, irrigué même. Avec ses poèmes dans les veines.
    La journée a commencé parmi les magnifiques photos de Michel Birot, en noir & blanc, sur le rugby (pour un hors-série "boulot").

    Elle se poursuit dans l'éclair durable de la poésie magnétique de Char.

    Et s'achèvera dans la relecture au hasard de Proust. Parce qu'il faut retourner à Proust au hasard, comme on retourne au Journal de Jules Renard et à un bistro élu de notre coeur dans le quartier où l'on vit. Au hasard, Balthazar?..

  • D'évidence, l'évidence

    8de2f4988f6e6da74f0e220b9d53e6a2.jpgLu, ventre noué, cœur dévasté, peau traversée par le vent d’une interminable chair de poule, dents serrées, 59 préludes à l’évidence, d’Arnaud Oseredczuk (Gallimard) cité dans une note récente.

    En voici quelques extraits marquants.

    Ils disent la difficulté de l’amour, comme la plupart des livres depuis Sénèque et Ovide, n’est-ce pas ? Mais il est des lectures qui nous marquent davantage, en certaines circonstances de notre vie. La nuit dernière, un rêve m’a réveillé : j’avais de longues, grandes échardes comme ces épingles à cheveux en bois sombre ou en corne, plantées dans la main à la manière d’un clou dans la paume d’un crucifié, une autre dans la plante du pied gauche, une autre encore dans la cuisse. Je les ôtais facilement, sans douleur. Elles charriaient des extraits de végétaux, de bois et je craignais seulement une infection. Ma peau meurtrie se refermait pourtant comme l’eau après le saut d’un poisson. Rond. L ‘évidence de ce rêve ? Les échardes –étaient - ce livre, lu hier soir.

    Voici donc quelques extraits transperçants. 

    « Enfin elle m’est donnée, l’évidence…

    …Comme je me penche sur elle pour lui répondre, mon visage s’abat comme une aile dans le creux de son cou, et ma bouche où glissent ses cheveux emmêlés, divague de son oreille nue à ses lèvres pas tout à fait closes…

    … À l’étage d’un restaurant où se propage Cosi fan tutte, c’est à peine si nous pouvons manger, tellement nous ravage une autre faim…

    …Chez elle il fait une chaleur de forge sous notre peau, quand nos caresses s’entêtent et se précisent. Et voici que se tresse, dans l’osier de nos doigts, un petit panier plein de miracles. D’elle penchée sur moi, qu’oserais-je dire qui ne trahisse pas ses cheveux libres, ni l’offrande de ses seins, ni la tendresse que m’ont versée ses yeux intarissables.

    Son grain de beauté noir, elle sait bien. Et ma main droite pour sceller son sommeil, bien calée sous son sein gauche. Et le matin, cette très grande paix sans conquête ni victoire, ineffaçable comme tout ce bleu carillonnant contre le ciel de Vaugirard, comme dans ses cheveux ruisselants le parfum de l’évidence.

     *****************

    … Puis elle me dit, prends-moi dans tes bras. Plus facilement que nous nos corps se retrouvent et s’épousent. Mais elle insiste entre nos baisers, elle ne sait pas, elle a besoin de temps…

    Chez elle elle veut bien que je reste dormir, mais en tout bien tout honneur Au lit elle se blottit contre moi, et de nouveau ma main droite pour sceller son sommeil. Moi comment saurais-je dormir ? Plusieurs fois mon insomnie la réveille, alors elle serre doucement ma main entre ses doigts, avec un sourire las… 

     ***************** 

    …le fagot de nos membres ligotés par l’amour... 

    …Une autre (femme) me fait face qui serre dans la corbeille de ses bras la récolte de ses seins…

    **** 

    …Enterré vivant dans mon amour je murmurais pour moi-même, absurdement : au bas de ma vie, tu recueilles mes eaux. Ou mon regard glissait sur ses jambes, sur ses seins moulés dans son pull à côtes, et je songeais, incrédule, que j’avais eu brève licence sur tout cela…

    ...Je connnaissais des rémissions. Echangeant trois mots avec elle, ça va et toi, je m'étonnais tout à coup de ne rien sentir...

    …D’autres fois il faisait beau, le souffle de la jeunesse gonflait ma poitrine, et j’allais par les rues solaires et les jardins, ivre du ciel bleu et de voir les filles si belles, et parfois l’une d’elles à mon passage rectifiait dans l’éclair d’un regard l’ordre impeccable de ses cheveux…

    Et ces lignes à leur tour auraient renoncé à capturer l’insaisissable, comme à béatifier le souvenir de son frôlement. Elles parviendraient tout juste au seuil de cette voie encore hésitante : s’évaser, se vider, s’évider. Afin que sans obstacle traverse l’évidence, comme le souffle irrigue la flûte, et fait jaillir au passage la joie imperfectible du chant. »

    ©Gallimard 1998 

  • les 4 de couv., décidément

    Je tombe par hasard (s'il existe, mais je ne l'ai jamais pensé) sur celle-ci et je reste en arrêt comme un setter devant une bécasse.

    Le livre? "59 préludes à l'évidence", d'Arnaud Oseredczuk (Gallimard). Connais pas. 

    La voici :

    "Son grain de beauté noir, elle sait bien. Et ma main droite pour sceller son sommeil, bien calée sous son sein gauche. Et le matin, cette très grande paix sans conquête ni victoire, ineffaçable comme tout ce bleu carillonnant contre le ciel de Vaugirard, comme dans ses cheveux ruisselants le parfum de l'évidence." 

    J'en reste là, incapable de bouger, les yeux fixés sur ce court extrait, qui me renvoie au bonheur enfui, à la mort, au goût si amer de ce que nous n'avons pas su retenir dans notre trop courte vie jalonnée de si peu de bonheurs, au fond. Trop secoué, les larmes montent en moi du fond du néant. Je lirai ce livre demain. Pas avant. Peux pas...

    Si je fais part, ici, de cette émotion (qui m'a littéralement étreint ce matin) c'est parce qu'elle est capable de toucher chacun de nous.

    Que peut la littérature? Ca, justement. Et c'est bien assez. Je l'en remercie chaque jour, pour cela qu'elle (me) donne... 

    La littérature, c'est l'Universel moins les murs (je renverse l'une de mes phrases fétiches, que nous devons à Miguel Torga : "L'Universel, c'est le local moins les murs" et que je me plais à citer souvent). L'émotion c'est la littérature moins les murmures, l'Universel c'est la littérature sans les larmes; etc.

  • Carmen

    c431e9ce7b11d9e131119b9326e5f482.jpegCarmen est de plus en plus belle. Picasso l'a magnifiée puissamment. Il disait : La peinture est plus forte que moi, elle fait ce qu'elle veut de moi, ou quelque chose approchant. La peinture gagne ainsi sur la musique (l'Opéra funèbre de Bizet) et sur la littérature (la nouvelle de Mérimée). Le mythe à la peau fine et mate, dure. Carmen signifie charme, en Espagnol. Ce portrait (repris pour l'affiche de l'émouvante expo qui se tient au Musée Picasso, rue de Thorigny, Paris1668bc23151294f66f2bb9ebe3f5733c.jpeg 3ème) le confirme. Précision : il ne s'agit pas d'un Picasso, mais d'une carte postale brodée dans le plus pur kitsch Madrilène des grandes années, signée Esperon et intitulée Femme à la mantille. A chacun sa Carmen. Et celle de Picasso, c'est plutôt dans le registre accouplement de Dora et du Minotaure (à droite) qu'il faut aller la chercher, je crois...


     

  • Cette étrange et envahissante liberté

    "D'abord, l'impudeur. L'obligation de bafouer toutes les règles de la discrétion : fouiller dans les papiers personnels, ouvrir les sacs à main, décacheter et lire du courrier qui ne m'était pas adressé. Transgresser les règles élémentaires de la politesse à l'encontre de ceux qui me les avaient enseignées me blessait. L'indiscrétion m'était étrangère..."

    Lydia Flem, Comment j'ai vidé la maison de mes parents, Seuil.

    Un livre qui me taraude, surtout les week-ends où je descends à Bayonne pour continuer de vider la mienne, impregné que je suis alors de ces étranges sensations-là...

  • De la main

    1c99ecc696b01065e68cb873fb2456ec.jpegIl y eut d'abord son geste faible du bras droit -l'autre était depuis plusieurs semaines saisi par la paralysie- pour retenir la vie, pour dire des mots, les derniers, avec les doigts. En avancant ce bras. La parole ne montait plus. Les lèvres restaient closes. Le regard était droit. Dur. Mais comme la volonté, l'expression, la franchise intérieure peuvent l'être. Tout son être, le concentré de son existence se trouvaient là. Au bout de ce bras, de ces cinq doigts qui tremblaient vers moi. Au bout de ces deux yeux, que quelque chose de funeste commencait de voiler légèrement. Soie.

    Je saisis sa main. Il soupira lentement. Très lentement. Je sus qu'il était en train de me dire les choses essentielles. Tout ce que la vie qui s'échappe fait monter du coeur, du ventre, de la gorge, de nulle part. De partout. Comprenne qui le vivra.

  • Philosophie de la corrida

    medium_castella.jpegIl y a des textes de 4ème de couverture qui donnent immédiatement envie d'entrer dans le livre qu'elles résument. Celui-ci par exemple Philosophie de la corrida, qui paraît chez Fayard :

    (...) "Parce qu'elle touche aux valeurs éthiques et qu'elle redéfinit l'essence même de l'art, la corrida est un magnifique objet de pensée.

    La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n'est pas celle que l'on croit. Car aucune espèce animale liée à l'homme n'a de sort plus enviable que celui du taureau qui vit en toute liberté et meurt en combattant. La corrida est également une école de sagesse : être torero, c'est une certaine manière de styliser sa vie, d'afficher son détachement par rapport aux aléas de l'existence, de promettre une victoire sur l'imprévisible. La corrida est aussi un art. Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.

    Sous la plume jubilatoire de Francis Wolff, on découvre ce que Socrate pensait de la tauromachie, que Belmonte peut être comparé à Stravinsky, comment Paco Ojeda et José Tomas fondent une éthique de la liberté et pourquoi Sébastien Castella* est un virtuose de l'impassible..."

    *(photo).

     

  • Revoir un bon vieux Godard

    medium_a_bout.jpegA BOUT DE SOUFFLE, par exemple. Soudain (forcément soudain) Belmondo cite Lénine : "Nous sommes des morts en permission". Paf! Plus loin, il feuillette Abracadabra, de Maurice Sachs (Gallimard 1952). J'aime prélever ces signes de piste à la pince à épiler lorsque je revois un film. Va comprendre!..

     Les jolies jambes de Jean Seberg 

  • Lisez LE JOURNAL DES LOINTAINS

    medium_DSCF2719.2.JPGMon pote Marc Trillard, écrivain, bourlingueur (si on ne parle pas de ses potes ici, hein!), dirige la revue-livre littéraire JOURNAL DES LOINTAINS (éd. Buchet-Chastel, 17€). Le n°5 vient de paraître. J'y publie AU CUL DES COQS DANS LA BRUYERE KAZAKH, fragments d'un journal tenu là-bas. Cela s'appelle de la promo. De l'auto promo même. So what?!...
    Tout est bon à déguster ou à dévorer dans cette livraison : de Bernard Chambaz qui nous emporte d'Arkhangelsk à Astrakhan à Olivier Soufflet qui nous cornaque à La Réunion, en passant par la Birmanie d'Henri Marcel.
    Voici le début de mon long texte sur le Kazakhstan. La suite se trouve en librairie...
    29 août. Vol Paris-Istanbul. Escale dans la capitale turque. Eternelle magie du voyage. Jusque dans les façons de faire pour reconnaître individuellement ses bagages sur la piste, avant de remonter dans l’avion... Ce qui me ravit délicieusement énerve toujours quelques grincheux qui ont vite recours à l’adjectif sauvage pour désigner les us d’une civilisation étrangère. C’est affligeant. Les veneurs qui sont du voyage et qui tenteront de prendre un cerf maral –le plus gros du monde- avec leur meute de quarante-deux chiens solognots et les petits chevaux kazakhs, sont moins cul pincé que je ne le craignais. Ils sont même assez chauds : chaque femme qui passe est déshabillée du regard et abordée sans ambages. Ils aiment aussi l’alcool et les cigares et semblent peu habitués à voyager. C’est de bon augure. Touffeur. Attente. Retard (prévisible) de l’avion pour Alma-Ata (j’ai du mal à dire ou à écrire Almaty car Alma-Ata, c’est comme Samarkand et Zanzibar, comme la route de la soie ou celle des épices : du rêve brut). Vendeurs de loukoums. La photo de Carole Bouquet au duty-free. Bu une bière tiède. 21 heures (locales). L’avion est plein. Beaucoup de chinois et de mongols, j’avoue ne pas les distinguer avec certitude... 
     

  • Relire Blondin

    medium_blond29642.jpgA la faveur d'un hors-série "Rugby" que je conconcte entièrement en ce moment (Coupe du Monde oblige) pour VSD, je relis Antoine Blondin avec un bonheur intact. Les enfants du bon Dieu, par exemple. C'est son second roman et il reparaît cette semaine dans La Petite Vermillon, la collection de poche de La Table ronde. Alain Cresciucci, biographe de Blondin, rappelle ceci dans sa préface, à propos de la petite musique d'Antoine : Roger Nimier parlait de "blondinisme" dont il avait tiré le verbe "blondiner" : "Façon d'entrer dans le monde en utilisant son coeur comme ouvre-boîte". Voici de quoi faire chavirer les plus rétifs et tous ceux qui ne sont encore jamais entrés chez Monsieur Jadis, qui n'ont jamais aperçu Un Singe en hiver, mais qui possèdent une Humeur vagabonde... J'en profite pour signaler (également dans la Petite Vermillon) la reprise du premier livre de mon ami Olivier Frébourg : Roger Nimier, trafiquant d'insolence. C'est brillant, nerveux, ça claque. C'est de la vitamine effervescente.

  • Le Nouvel Obs en parle

    Dans l'édition Paris Ile-de-France du Nouvel Observateur daté du 10 au 16 mai, à la page "Expo" de Bernard Géniès, je lis ceci :

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    Marine Mazzella

    Tandem 10, rue de la Butte-aux-Cailles (13è); 01-45-80-48-04. Jusqu'au 31/5.


    Une quinzaine d'images de cette jeune photographe, qui ne se sépare jamais de son appareil numérique, prennent place dans ce bar à vins du haut de la rue. En noir et blanc ou en couleur, ses instantanés parisiens frappent par leur humanité ("la Vieille Dame qui toréait les pigeons") et un réel talent pour les cadrages impeccables. 

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    Si vous êtes de passage sur la Butte (aux Cailles, Paris 13ème), allez-y de ma part. Nico et Philou vous accueilleront avec un verre de blanc sec ou de rouge judicieusement choisis.